Crée le 29-04-2013 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 29-04-2013 - 11H20 PAR : LE POTENTIEL
Deux femmes feront partie du nouveau Bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) « en raison d'une de la Majorité et l'autre de l'Opposition », parmi les 6 membres prévus par la nouvelle loi promulguée samedi 27 avril à Lubumbashi (Katanga) par le président de la RD Congo Joseph Kabila Kabange et modifiant la précédente.
« Le CENI comprend treize membres et elle est dotée de deux organes à savoir: l'assemblée plénière et le Bureau. Parmi les treize membres qui composent la CENI, six sont issus de la Majorité présidentielle dont deux femmes et quatre de l'Opposition dont une femme. Les trois autres membres proviennent de la société civile », dispose la nouvelle loi.
Elle stipule également que « le Bureau de la nouvelle CENI est composé de six membres et son président sera issu de la société civile ; le vice-président, le rapporteur-adjoint et le questeur seront issus de la Majorité tandis que le rapporteur et le questeur- adjoint proviendront de l'Opposition politique ».
Aux termes de la nouvelle loi, « l'assemblée plénière est l'organe de contrôle et d'orientation où les différentes décisions seront délibérées ».
Installation de nouveaux organes endéans 45 jours
Conformément aux dispositions légales, l'Assemblée nationale doit procéder à l'installation de nouveaux organes de la CENI dans « un délai de 45 jours à compter de la date de la promulgation de la présente loi » samedi 27 avril 2013.
Le projet de loi modifiant organique modifiant et complétant la loi organique n°10/013 du 28 juillet 2010, portant organisation et fonctionnement de la CENI, avait été adopté par l'Assemblée nationale le 12 décembre 2012, à la suite des lacunes constatées dans l'organisation de l'élection présidentielle et des législatives du 28 novembre 2011.
Plusieurs missions d'observation électorale avaient alors estimé que « le processus électoral était entaché de beaucoup d'irrégularités » et que « les résultats des élections n'étaient pas crédibles ».
En attendant la prochaine installation de nouveaux organes de la CENI, les responsables en place ont appelé au « respect de l'indépendance constitutionnelle des institutions» de la RDC, en réaction à une motion débattue jeudi 11 avril à l'Assemblée nationale et dénonçant de « nouvelles nominations illicites au sein de la CENI, alors que le Bureau de cette institution est réputé démissionnaire ».
« Le Bureau de la CENI se livre à la mise en place de nouvelles équipes et de nouvelles promotions sur toute l'étendue de la République. Pour considérer seulement les coordonnateurs provinciaux, l'ancien directeur de la logistique est affecté aujourd'hui à la ville province de Kinshasa. L'ancien responsable de la province du Maniema est affecté au Kasaï Oriental. Et au Maniema, on nous envoie celui qui a été responsable des troubles électoraux dans le territoire de Pangi, comme coordonnateur provincial », avait fustigé le député Koko Nyang,
Mais, estimant à l'époque que « cette loi n'a jamais été promulguée par le chef de l'Etat », le Bureau actuel de la CENI ne se considérait « pas démissionnaire », se disant « habilité à assumer les responsabilités administratives et opérationnelles jusqu'à l'installation du prochain Bureau ».
« C'est le service général de continuité de service public. Il va de soi que les recommandations du Parlement ont suspendu le processus électoral, mais n'empêchent pas la CENI de continuer son travail de routine », avaient expliqué des sources de l'administration électorale.
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