Crée le 19-03-2013 10H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 19-03-2013 - 11H00 PAR : ARTV NEWS
Un enfant de trois ans aurait été violé par un homme de quarante ans dans la commune de Selembao au quartier camping à Kinshasa, a indiqué la mère de la victime, lundi 18 mars. L'incriminé est aux arrêts. La fille se trouve dans un état de santé «très critique», selon le médecin qui a procédé aux examens pour savoir si elle a été violée ou pas.
Le médecin n'a pas voulu communiquer les résultats, évoquant le secret professionnel. Mais, la mère de la victime a souligné que le viol avait été commis, depuis mardi dernier, par un homme d'une quarantaine d'années habitant dans la même parcelle que la grand-mère de l'enfant.
Elle a affirmé avoir déposé, ce jour-là, l'enfant chez sa grand-mère, avant d'aller puiser de l'eau à quelques mètres de là. A son retour, elle a récupéré l'enfant pour rentrer chez elle, sans problème.
«Par la suite, j'ai constaté qu'à chaque fois que l'enfant urinait, elle criait. Le soir, j'ai contrôlé le corps de l'enfant et j'ai vu que la voie vaginale était largement ouverte », a-t-elle témoigné.
Lorsqu'elle lui a posé la question de savoir pourquoi elle pleurait en urinant, la petite fille a répondu : « C'est papa Niko qui m'a touchée en bas. Il m'a acheté des biscuits ».
Le lendemain, l'incriminé a reconnu avoir commis le viol et proposé un arrangement à l'amiable, indique la mère de la victime.
«Papa Niko a avoué avoir violé l'enfant, me demandant de taire l'affaire. Il m'a proposé 2 000 francs congolais (2.2 dollars américains) et son téléphone portable pour que je ne puisse pas dénoncer le fait. Je lui ai dit que je ne pouvais pas. J'ai informé ma mère.»
Jeudi matin, l'état de santé de l'enfant s'est aggravé, a poursuivi la jeune dame qui dit avoir alerté ses voisins. Ces derniers ont appelé la police qui a arrêté le présumé violeur.
Les responsables de la police, qui traitent de ce dossier, ont refusé de se prononcer sur cette affaire.
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