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| Retrait des fréquences : Kin-Kiey Mulumba promet des poursuites judiciaires aux récalcitrants Mar 19th 2013, 09:58 Crée le 19-03-2013 10H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 19-03-2013 - 11H00 PAR : ARTV NEWS
Au cours d'un point de presse tenu dans son cabinet, le 18 mars, le ministre des Postes téléphones et nouvelles technologies de l'information et de la communication a réitéré sa décision de priver des fréquences à neuf stations de radio et télévision émettant à Kinshasa. Kin-Kiey Mulumba enjoint les responsables de ces médias à s'en tenir à cette décision du gouvernement et à ne pas poursuivre la diffusion de leurs programmes. Dans le cas contraire, ils fonctionnent dans l'illégalité et s'exposent à des poursuites judiciaires.
Des précisions apportées par le ministre, l'on sait que les fréquences retirées seront redistribuées aux nouveaux candidats et permettront au gouvernement de s'acquitter de ses obligations vis-à-vis de la population congolaise en payant notamment les policiers et les militaires, et donc définitivement de lutter contre la pauvreté en RDC. « Ce sont ces fonds générés par la vente des fréquences qui aident à faire reculer la pauvreté dans notre pays, en aidant à investir dans des secteurs sociaux notamment pour venir en aide à nos compatriotes indigents », a dit le ministre.
Il s'avère également que le retrait des fréquences d'un second lot des médias n'est pas à exclure quant on sait que seules 24 chaines sur les 85 émettant à Kinshasa ont payé des acomptes au trésor public pour la redevance annuelle. « Les chaînes qui fonctionnent le font sur des fréquences qui ne leur appartiennent plus, et fonctionnent dans l'illégalité. Ces fréquences vont être attribuées à d'autres candidats. Les chaînes qui fonctionnent dans l'illégalité courent le risque de recevoir une visite d'huissier », a dit Kin-Kiey Mulumba.
Ces précisions du ministre des Postes ne laissent pas des places à une quelconque tentative de faire reculer l'autorité sur sa décision. Au contraire, elle condamne les chaînes intéressées à la perte de tout droit sur les fréquences alors que l'ONG Journaliste en danger (JED) avait initié, le 13 mars, un plaidoyer appelant le gouvernement à faire preuve d'une bonne foi, une requête à laquelle Tryphon Kin-Kiey Mulumba n'a pas accédé. L'ONG avait noté que le retrait des fréquences condamnait des centaines de professionnels de ces médias ainsi que leurs familles au chômage, à l'errance et à la misère dans un pays où l'emploi est une exception et le chômage la règle. Cette démarche devait aboutir à la réouverture de ces chaînes et à la proposition d'un échéancier raisonnable de paiement.
« Les fréquences retirées le restent et le resteront bien sûr. La décision est définitive, cela n'est point besoin de le dire », a précisé le ministre des Postes. Ainsi, pour l'heure, il faut se rendre à l'évidence de la disparition de Baraka TV, Couleurs TV, Arche News, Hope TV, Planète TV, Radio Télé Dieu Vivant, Kin Malebo, Radio Télévision de l'Armée de l'Éternel et Radio Télé Kin Nº1 qui ont officiellement perdu leur droit d'émettre en RDC parce qu'elles ne sont pas acquittées de leurs obligations vis-à-vis du trésor public. Ces entreprises du secteur de l'audiovisuel n'ont jamais rien versé sur le 24 000 dollars américains exigés pour la redevance annuelle.
Jules Tambwe Itagali |  |
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