Crée le 13-03-2013 11H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 13-03-2013 -11H50 PAR : ARTV NEWS
Il confirme par ailleurs ce qu'avait dit un éminent cadre du PPRD en 2011 : « La place de l'opposition qui combat J. Kabila se trouve au cimetière ou en exil » !
Les diplomates qui représentent leurs Etats respectifs dans la capitale congolaise ont pris la mesure, dimanche dernier à Kinshasa, des actes de barbarie commis par des éléments de forces armées, de la police et de sécurité sur de foules venues accueillir Etienne Tshisekedi à l'aéroport de N'djili !
Les mêmes diplomates avaient pris acte de la déclaration faite par le chef de l'Etat français, François Hollande, quelques heures avant de prendre part au XIVe sommet de la francophonie tenu à Kinshasa, du 12 au 14 octobre 2012, dans laquelle le Français disait : " la situation de droits humains en République démocratique du Congo est tout à fait inacceptable. Dans ce pays, les droits de l'homme sont quotidiennement violés, la bonne gouvernance est inexistante, j'irai à Kinshasa pour le dire de vive voix aux autorités de ce pays ".
Les diplomates en poste à Kinshasa ne se sont pas empêchés d'enregistrer la réplique du régime en place, qui n'a pas démontré qu'il honorait les droits de l'homme. En lieu et place d'une démonstration par des preuves probantes, ce régime s'est plutôt répandu en anecdotes désobligeantes à l'endroit du chef de l'Etat français et de son pays, en indiquant notamment qu'il n'avait de leçons à apprendre de qui que ce soit en la matière !
Les honorables diplomates représentant leurs Etats respectifs en RDC avaient pris acte de la signature cadre de l'accord conclu le 24 février 2013 à Addis-Abeba par 11 chefs d'Etats membres de l'Union africaine, de la conférence internationale de la région de grands lacs (africains), et de la communauté économique d'Afrique australe (SADC). Cet accord invite le régime politique de Kinshasa à hâter des réformes significatives susceptibles de décanter et de tout entreprendre pour confier à l'opposition le statut qu'elle mérite.
Dimanche dernier, au retour d'Etienne Tshisekedi Kinshasa, au terme de son séjour en Afrique du Sud, le même régime en place à Kinshasa s'est déchaîné sur des foules entières venues de tous les horizons de la capitale en distribuant la mort, des coups et des blessures à plusieurs individus sans moyens de défense !
Où va actuellement le monde?
Quel est, définitive, le rapport que les diplomates accrédités à Kinshasa entendent réserver a leurs gouvernements respectifs au sujet de ce qui précède ?
J. Kabila crache sur la figure de Ban ki-moon qui s'était battu pour obtenir l'accord-cadre sur l'établissement d'une paix durable en RDC au nom de la communauté internationale. Le précité crache aussi, sur la figure de François Hollande qui représente un important Etat européen au sein de l'organisation internationale de la Francophonie. Il y a lieu de rappeler que cet Etat reproche à la RDC de faire fi de ses obligations contraintes vis-à-vis de valeurs cardinales cultives et défendues par cette organisation dont l'importance dans les rapports entre les Etats du monde libre n'est plus à démontrer !
Il y a lieu aussi de rappeler qu'en pleine campagne électorale en 2011 un éminent cadre du PPRD avait fait la déclaration ci-après, nous citons : " La place de l'opposition qui combat J. Kabila se trouve au cimetière ou en exil " C'est ce qu'a semblé dire dimanche dernier le porte parole du gouvernement pour essayer de justifier le massacre commis ce jour là par le régime qu'il sert en parlant" d'un parti politique qui n'est pas capable de gérer ses frustrations électorales. Allusion faite, sans nul doute, à l'UDPS.
Alors que, le monde entier s'apprêtait déjà à sa mise en œuvre effective, l'accord cadre sur l'établissement d'une paix durable en RDC devient un chiffon à jeter à la poubelle de l'histoire 15 jours après sa signature à Addis-Abeba par Joseph Kabila et près de 7 jours après son entérinement par le conseil de sécurité de l'Organisation de Nations Unies par la faute de ce dernier ! Où va actuellement le monde?
Le peuple congolais qui compte encore ses morts à l'occasion du massacre de dimanche dernier à Kinshasa interpelle le président François, le secrétaire général de l'ONU et les chefs d'Etat signataires de l'accord-cadre signé à Addis-Abeba en leur demandant de faire quelque chose pour le mettre à l'abri de coups de ses bourreaux !
KAMBALE MUTOGHERWA
0 comments:
Post a Comment