Crée le 13-03-2013 11H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 13-03-2013 -11H50 PAR : OBSERVATEUR
Si l'on s'en tient aux informations de sources crédibles, tout porte à croire que le sort des spoliateurs, qui s'amusaient à aliéner les biens meubles et immeubles de l'Etat est désormais scellé. Le gouvernement a décidé de voir clair en diligentant une mission d'enquête administrative chargée de recenser tous les immeubles qui allaient passer sous le rouleau compresseur des spoliateurs.
A en croire nos sources, le gouvernement Matata, qui tient à mettre fin aux vieilles pratiques d'une certaine époque, ne tombera plus dans le piège du passé. Celui qui consistait à fermer les yeux là où on devrait appliquer la loi dans toute sa rigueur. A ce jour donc, l'immeuble situé sur l'avenue Uvira, dans la commune de la Gombe, ne peut plus faire l'objet d'une éventuelle spoliation, tant de sources crédibles du Ministère de l'Urbanisme et Habitat, nous apprenons qu'un groupe d'experts est déjà à pied d'œuvre pour aider la justice à mettre un terme à cette spoliation planifiée par un groupe de bandits qui ont réussi à faire déguerpir les locataires occupant les différents appartements de cet immeuble. Cela, à la suite d'un mandat de perquisition " orchestré à la hâte au niveau du parquet de la Gombe ", a-t-on appris.
En effet, propriété de l'Etat donné en location à un privé en vue de la sécuriser, la SGI, pour sa réhabilitation, sa rénovation et en faire usage pour location au bénéfice de l'Etat, les occupants de cet immeuble ont été attaqués par un groupe d'individus identifiés comme appartenant au clan d'un ex-officier de l'Armée zaïroise, dans la journée de mercredi 5 mars 2013. Le pire est vite arrivé pour ces locataires de droit dont le seul péché est d'habiter cet immeuble.
A leur descente à l'immeuble, ils se sont servis de faux documents pour besoin de la cause, malheureusement avalisés tantôt par le conservateur des titres immobiliers de Lukunga, tantôt par les services du procureur général du parquet de la Gombe. Bref par des personnes sans qualité. Ces bandits, qui sont en réalité des militaires, ont montré leurs biceps en troublant l'ordre public sur l'avenue Uvira. La suite, on la connaît. Un affrontement à l'arme lourde été évité de justesse entre cette bande de bandits, pourtant bien armés, et les éléments de la PNC envoyés pour rétablir l'ordre.
En outre, notre source précise que les spoliateurs auraient recruté d'anciens militaires d'unité d'élites de l'ex-Zaïre pour s'emparer de la villa, jeter les meubles et emporter d'autres afin de pousser la police à la faute dans un quartier aussi stratégique comme celui-là. L'intervention du PGR dans ce dossier n'a pas suffit pour mettre fin à la gloutonnerie de ces spoliateurs.
A ce jour que les services du ministère de 'Habitat sont entrés dans la danse pour ce bien déclaré propriété immobilière de l'Etat en 1989, nous espérons que le Gouvernement Matata va aller jusqu'au bout de cette affaire qui n'honore pas notre pays. Tant d'esprits malins et autres aventuriers affairistes se servent de leurs tentacules pour mettre l'Etat à genoux.
Plaise au Premier Ministre et à toute son équipe d'aller jusqu'au bout de ce dossier ! Pour ce dossier, nos sources affirment que le gouvernement est déterminé à ne pas se laisser faire. C'est ainsi qu'il vient de diligenter une mission qui serait chargée d'élucider les contours de ce dossier. L'équipe, encore secrète, serait déjà à pied d'œuvre pour aider la justice, seul et unique pouvoir potentiel capable de sortir cet immeuble d'Uvira n°56 d'une spoliation éventuelle, les spoliateurs n'ayant pas encore désarmé.
L'issue de ce feuilleton va donc nous permettre de voir si l'Etat va, lui-même, aliéner ses propriétés immobilières.
Serge Ngindu
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