Crée le 18-02-2013 13H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 18-02-2013 -13H40 PAR:
A gauche, Joseph Kabila et à droite Etienne Tshisekedi, président de l'UDPS |
La « Troisième voie », parti politique qui prétend n'être ni de la majorité ni de l'opposition, demande à Joseph Kabila et à Etienne Tshisekedi de « régler le problème créé à l'issue des élections de 2011 » avant l'organisation du dialogue national annoncé par le chef de l'Etat congolais, Joseph Kabila. Etienne Tshisekedi conteste la réélection de Joseph Kabila et se considère comme « le président élu » de la RDC.
« Nous avons tous assisté à des élections bâclées et tout le monde est témoin. Le problème électoral se pose donc entre Tshisekedi et Kabila. Il faut qu'ils traitent ce problème entre eux », a expliqué le président de Troisième voie, M'fumuntoto Basanga, au cours d'une conférence de presse.
« Soit que Kabila continue à assumer les irrégularités électorales seul soit nous nous assoyons pour voir les choses autrement », a-t-il déclaré.
L'UDPS d'Etienne Tshisekedi a déjà annoncé son refus de participer au dialogue national. Le parti dit ne pas reconnaître à Joseph Kabila la légitimité d'organiser de telles assises.
Le Mouvement de libération du Congo (MLC), un autre parti de l'opposition, plaide pour un dialogue organisé par un médiateur international. Pour Jean-Lucien Busa, secrétaire national du parti en charge des questions politiques, « le chef de l'Etat et sa famille politique sont une partie du problème et ne peuvent pas, par conséquent, être les impulseurs de ce dialogue ».
Mais pour la Majorité présidentielle, il ne fait aucun doute : « On ne peut pas denier à Joseph Kabila la qualité de convoquer ce dialogue », déclare Jean-Marie Labila, un cadre de la plate-forme.
0 comments:
Post a Comment