Crée le 15-02-2013 11H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 15-02-2013 -11H34 PAR: ARTV NEWS
L'accord-cadre de l'ONU qui doit permettre de pacifier l'est de la République démocratique du Congo, en proie à des groupes armés locaux et étrangers, devrait être signé avant fin février, a annoncé jeudi le Premier ministre de RDC, Augustin Matata Ponyo.
© AFP/Archives Mandel Ngan. Le Premier ministre de la République démocratique du Congo, Augustin Matata Ponyo, le 7 février 2013 à Washington.
Le chef du gouvernement revient d'une mission de sept jours aux Etats-Unis où il s'est entretenu de la situation sécuritaire dans l'Est congolais avec les autorités américaines et de hauts responsables de l'ONU, dont son secrétaire général Ban ki-Moon.
"Le secrétaire général (de l'ONU) nous a assurés que des progrès énormes ont été accomplis et que l'accord-cadre devrait, sauf surprise, être signé bien avant la fin de ce mois", a déclaré Augustin Matata Ponyo lors d'une conférence de presse.
"L'accord-cadre, c'est un accord qui va pouvoir cimenter la paix à l'est du pays parce que c'est sur la base de cet accord que devra être montée toute la machinerie qui a pour objectif de consolider la paix à l'est du pays", a-t-il ajouté.
L'est de la RDC, riche en minerai, est soumis à l'activité de groupes armés locaux et étrangers. Depuis mai, l'armée combat le Mouvement du 23 mars, une rébellion que l'ONU dit soutenue par le Rwanda et l'Ouganda - ce que ces pays démentent.
Cet accord-cadre de l'ONU doit être signé par la RDC, le Rwanda, l'Ouganda, le Burundi, l'Angola, le Congo, l'Afrique du Sud et la Tanzanie. Ce plan régional de paix avait été présenté fin janvier au sommet de l'Union africaine à Addis Abeba, mais les huit dirigeants africains ne l'avaient pas signé.
Lundi, le secrétaire d'Etat adjoint américain pour l'Afrique, Johnnie Carson, a exhorté "la RDC, le Rwanda, l'Ouganda et d'autres pays de la région à signer et appliquer le plus tôt possible l'accord-cadre des Nations unies".
Augustin Matata Ponyo a aussi évoqué lors de son voyage le "réaménagement" du mandat de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco) - une mission de 17.000 hommes critiquée pour n'avoir pas pu mettre fin aux violences dans l'Est, et à laquelle doit être greffée une brigade d'intervention sous-régionale de 2.500 hommes.
Le Premier ministre a par ailleurs indiqué que le "processus d'acquisition des drones (avions sans pilotes) a été déjà lancé, et il est fort possible que d'ici juin-juillet les drones soient opérationnels pour identifier les mouvements de ceux qui dérangent l'Est" de la RDC.
Quant à la Force internationale neutre de 4.000 hommes qui doit être déployée pour combattre les groupes armés dans l'est, l'Afrique du Sud, l'Angola, le Malawi, la Namibie, la Tanzanie, la Zambie, le Lesotho, l'Ile Maurice et le Zimbabwe se sont portés volontaires pour fournir des troupes, a indiqué mercredi le vice-ministre des Affaires étrangères sud-africain Ebrahim Ebrahim.
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