Crée le 17-01-2013 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 16-01-2013 - 22H40 PAR : ARTV-NEWS
Le 52e anniversaire de l'assassinat de Patrice Lumumba a été marqué jeudi à Kinshasa par une cérémonie en présence du "président Joseph Kabila" au pied de la statue du héros de l'indépendance congolaise, assassiné le 17 janvier 1961.
Comme chaque année, cette date anniversaire a été déclarée fériée. Devant environ un millier de personnes, le chef de l'Etat, différents corps constitués et chefs coutumiers ainsi que les responsables du parti lumumbiste unifié (PALU) ont déposé une gerbe aux pieds de la statue qui marque l'entrée de la ville.
"Nous devons l'honorer car nous lui devons l'indépendance", a affirmé à l'AFP Marcel Tabei, député, secrétaire général de l'alliance nationale des autorités traditionnelles du Congo, coiffé une toque en peau de léopard et le cou ceint d'un collier de dents de lion.
"Nous devons l'honorer car nous lui devons l'indépendance", a affirmé à l'AFP Marcel Tabei, député, secrétaire général de l'alliance nationale des autorités traditionnelles du Congo, coiffé une toque en peau de léopard et le cou ceint d'un collier de dents de lion.
Après la prise du pouvoir par Joseph-Désiré Mobutu, mi-septembre, Lumumba a été fait prisonnier puis transféré au Katanga (sud-est), région minière qui avait fait sécession avec le soutien de la Belgique. Il y a été assassiné, le 17 janvier 1961.
En pleine guerre froide, l'ombre de la CIA a plané sur l'opération. En 2001 une commission d'enquête parlementaire belge a conclu à la "responsabilité morale" de la Belgique qui a présenté ses excuses au Congo.
En décembre dernier la justice belge a annoncé qu'à la demande de la famille elle allait lancer une enquête sur cet assassinat dans le cadre de la loi dite de "compétence universelle", qui autorise la poursuite de personne soupçonnée de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité ou de génocide si les plaignants ou l'accusé ont un lien avec la Belgique. Huit suspects, anciens policiers, responsables politiques ou fonctionnaires toujours en vie, pourraient être concernés.
Dans l'aprés midi la famille Lumumba dans un communiqué transmis à l'AFP s'est félicitée de cette "courageuse lucidité", affirmant qu'il ne s'agissait que d'une "quête de justice", elle a demandé d'éviter "toute récupération politicienne".
"Le royaume de Belgique devra comprendre que les lumumbistes et plus précisément la famille Lumumba n'ont pas un esprit de vengeance, car ce serait la trahison même de la pensée politique du héros africain" précise le texte.
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