Crée le 23-11-2012 10h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 23-11-2012 - 11H10 PAR: ARTV-NEWS
© AFP/Archives Helen Vesperini. Le général Gabriel Amisi (G), le 20 décembre 2004 dans la Province du Nord Kivu à Kanyabayonga
Il s'agit d'une mesure provisoire prise par le président congolais Joseph Kabila qui a ordonné au gouvernement de mener une "enquête approfondie afin de déterminer les responsabilités dans ce trafic illégal et criminel", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, au cours d'une conférence de presse à Kinshasa.
La suspension du patron des forces terrestres congolaises intervient alors que l'armée a subi un sérieux revers en échouant à repousser les rebelles du M23 qui ont pris sans résistance, mardi, la ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu dans l'est du pays.
Selon le rapport des experts des Nations unies sur la RDC cité par M. Mende, "les forces armées congolaises continuent d'être la proie de réseaux criminels qui permettent aux officiers supérieurs de s'enrichir par l'emprise sur les ressources naturelles et la contrebande, notamment le trafic d'ivoire mené par les groupes armés" actifs dans l'est du pays.
Toujours selon le porte-parole, le général Amisi "contrôlait un réseau de distribution de munitions de chasse à des braconniers et des groupes armés".
Les chef de la force terrestre est soupçonné d'avoir fourni 300 fusils d'assaut AK47 au groupe armée "Nuyatura", mis en cause récemment dans l'assassinat de plusieurs centaines de civils, selon M. Mende.
D'autres officiers de grade inférieurs sont également cités dans le rapport des experts de l'ONU, a-t-il ajouté.
Selon M. Mende, le trafic d'armes "se déploie jusqu'au Congo Brazzaville où les munitions sont achetées avant d'être acheminées clandestinement jusqu'à Kinshasa puis transportées à l'est, notamment par des membres de la famille du général Amisi".
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