Crée le 05-11-2012 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 05-11-2012 - 11H55 PAR: ARTV-NEWS
Ces femmes d'ethnie hunde travaillaient dans un champ, près du village de Shoa, à six kilomètres de la ville de Masisi, quand elles ont été surprises par une milice appelée Nyatura. Elles ont été tuées par armes à feu et à coups de machettes, a indiqué la coordination de la Société civile du Nord-Kivu, dans un communiqué.
Les corps des victimes ont été découverts peu après midi par des hommes inquiets de ne pas voir revenir leurs femmes des champs. Trois autres femmes qui appartenaient à ce groupe de cultivatrices sont portées disparues, a relaté la même source.
La milice Nyatura, composée de personnes d'ethnie Hutu, n'aurait pas agi seule, selon ce texte.
Certains évoquent une alliance avec la milice hutu rwandaise des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dont certains membres sont recherchés par Kigali pour participation au génocide de 1994 qui a fait a moins 800.000 morts selon l'ONU, essentiellement parmi les Tutsi.
D'autres évoquent une alliance contre nature avec le Mouvement du 23 mars (M23), ce groupe rebelle tutsi qui contrôle une partie du Nord-Kivu depuis plusieurs mois, avec l'appui du Rwanda d'après les accusations d'experts de l'ONU.
Selon le communiqué de la société civile, ces meurtres de femmes et d'enfants relèvent de "la stratégie d'épuration ethnique" et constitue un "message éloquent des agresseurs et leurs alliés, cherchant par tous les moyens à détourner l'attention du monde, en créant de nouveaux conflits à caractère identitaires". "Cela n'a d'autre objectif que de rendre ainsi le Nord-Kivu ingouvernable", selon ce texte.
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