Crée le 05-11-2012 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 05-11-2012 - 13H25 PAR:ARTV-NEWS
Le Dr Denis Mukwege, le 1er novembre 2012 à Stockholm
"Si ça ne dépendait que de nous, femmes, le Dr Mukwege ne serait pas parti car après son départ, quel sera le sort de ces nombreuses femmes qui bénéficiaient de son assistance médicale?", a interrogé Agnès Sadiki, présidente du réseau Caucus des femmes du Sud-Kivu pour la paix.
"Nous demandons aux autorités (...) et à tous les acteurs impliqués pour la cause des femmes de garantir sa sécurité pour qu'il rentre vite au Sud-Kivu, continuer à s'occuper de la femme", a-t-elle dit à l'AFP.
Le Dr Mukwege et ses deux filles ont vu s'introduire le 25 octobre à leur domicile de Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu, plusieurs assaillants armés qui ont tué un employé qui s'était interposé, laissant du temps au médecin et à ses filles de se cacher puis de s'enfuir.
"L'étape suivante pour moi, c'est de retourner au Congo", avait affirmé Denis Mukwege jeudi à Stockholm, lors d'une conférence de presse organisée par l'association caritative de l'Eglise pentecôtiste de Suède (PMU), qui finance l'hôpital Panzi, fondé par le gynécologue.
"Nous comptons rencontrer les responsables de la 8e Cepac (Communauté des Eglises de Pentecôte en Afrique Centrale) (...) pour savoir ce qu'ils comptent mettre en place pour continuer à assister correctement les femmes victimes de violence sexuelle en cette période où le Dr Mukwege est absent", a indiqué Mme Sadiki.
La 8e Cepac soutient les activités de l'hôpital Panzi, également financé par l'Union européenne. Chaque année, le programme de lutte contre les violences sexuelles, le plus important de l'hôpital, reçoit 3.000 femmes agressées par des membres de groupes armés locaux ou étrangers ou par des soldats de l'armée régulière.
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