Crée le 19-10-2012 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 19-10-2012 - 16H10 PAR : RADIO OKAPI
Le Collectif des ONG de droits de l'homme (ONGDH) a demandé jeudi 18 octobre à être impliqués dans la commission d'enquête parlementaire chargée d'approfondir les dossiers des députés Diomi Ndongala et Roger Lumbala. Lors d'une plénière la veille, le président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku, a décidé la mise de cette commission pour statuer sur les demandes de levée d'immunité de ces deux députés introduite par le procureur général de la République.
Les députés examinaient la veille les réquisitoires du procureur général de la République demandant la levée de l'immunité de ces députés de l'opposition, impliqués dans des affaires judiciaires.
Le Collectif d'ONGDH, regroupant quinze ONG de défense des droits de l'Homme, invite les députés nationaux à traiter cette question avec une indépendance d'esprit et avec sagesse.
Pour Me Sylvain Lumu Mbaya, secrétaire exécutif de l'ONG La ligue des élections, les informations données par «certains ministres du gouvernement» dans cette affaire n'étaient pas « corrects ».
«Comment un homme qu'ont dit en dehors du pays, au moment où l'Etat congolais assurait le plus de sécurité pour les visiteurs au XIVe sommet de la Francophonie à Kinshasa, M. Diomi Ndongala, se retrouve sur le sol congolais», affirme-t-il.
Me Sylvain Lumu Mbaya demande que la commission d'enquête parlementaire soit ouverte aux ONG des droits de l'homme qui ont travaillé sur cette question.
« Nous avons des pistes de solution et des endroits que nous aimerions faire visiter aux députés pour qu'ils fassent la vérité sur cette question », a-t-il expliqué.
Le procureur général de la République accuse le député Roger Lumbala de complicité avec les rebelles du M23, qui causent l'insécurité dans l'Est du pays.
Quant au député Eugène Diomi Ndongala, il est poursuivi par la justice pour les viols de deux mineures, qui auraient eu lieu dans les installations de son parti politique, la Démocratie chrétienne.
Les deux députés ont nié ces accusations, évoquant une cabale montée par les autorités politiques dans le but de les décrédibiliser.
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