Crée le 19-10-2012 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 19-10-2012 - 16H10 PAR : RADIO OKAPI
Deux personnes ont été blessées par balles et plusieurs dégâts matériels enregistrés lors des échauffourées, jeudi 18 octobre, entre des manifestants et la police à Ingbokolo, dans le territoire d'Aru (Province Orientale). Selon la société civile, les manifestants protestaient contre le regain d'insécurité dans la chefferie des Kakwa. Dans un mémorandum, ces manifestants ont réclamé le départ de la police et autres services de sécurité qu'ils accusent d'être à la base de cette insécurité.
Une foule en colère a envahi jeudi les rues des localités de Rumu, Kengezi base, Lundi, Gombe et Ingbokolo pour exprimer son ras-le-bol face au regain d'insécurité dans la chefferie de Kakwa.
Selon les manifestants, aucun jour ne passe sans qu'il n'y ait des coups de feu ou des vols à mains armées.
Dans un mémorandum adressé à l'administrateur du territoire d'Aru, ces manifestants accusent les éléments de la police et d'autres membres des services de sécurité, dont l'Agence nationale de renseignement (ANR), la Direction générale de migrations (DGM) et la Direction de l'Etat-Major des renseignements militaires (DRM, ex-Demiap), d'entretenir l'insécurité dans cette entité.
Ils demandent le départ de ces agents ou leur remplacement.
Au moment où les manifestants voulaient saccager le bureau de l'ANR à Ingbokolo, deux personnes ont été blessées par balles, selon des sources locales.
Toutes les activités ont été paralysées suite à cette manifestation. Les écoles, le marché et les boutiques n'ont pas ouvert.
L'administrateur du territoire d'Aru a promis d'enquêter sur les accusations des manifestants contre les services de sécurité.
Entre-temps, un calme apparent est revenu dans la chefferie de Kakwa, où est maintenue une forte présence des policiers, venus de Kengezi base et d'Ariwara.
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