Crée le 22-10-2012 14h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 22-10-2012 -20H15 PAR : RADIO OKAPI
La frontière entre la RDC et le Rwanda sera désormais fermée entre 18 heures et 6 heures du matin. Dans un communiqué publié le dimanche 21 octobre, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, évoque « un réaménagement » des horaires d'ouverture et de fermeture des frontières entre Goma (ville congolaise) et Gisenyi (ville rwandaise). Les postes frontaliers de la Grande et la Petite barrières ouvriront désormais à 06hoo du matin et fermeront à 18hoo locales.
Mais le communiqué n'explique pas les raisons de cette décision, se limitant à indiquer que la mesure est « en exécution des instructions du gouvernement datant du 19 octobre 2012 ».
Cette frontière était ouverte 24 heures sur 24 « en phase expérimentale » depuis près d'une année à la suite à d'une recommandation de la Communauté économique des pays des Grands lacs (CEPGL) dans le cadre de la relance des activités entre le Burundi, le Rwanda et la RDC.
La société civile du Nord-Kivu salue la décision. Son porte-parole, Omar Kavota, estime que la mesure pourrait contribuer à sécuriser davantage la ville de Goma. Les autorités rwandaises n'ont pas encore réagi à cette mesure.
La décision du gouvernement intervient au moment où des extraits du rapport final des experts des Nations unies sur la sécurité dans l'Est de la RDC circulent dans la presse.
Ce rapport accuse le Rwanda et l'Ouganda d'apporter un soutien politique, militaire et logistique à la rébellion du M23 qui sévit au Nord-Kivu depuis le mois de mai dernier.
Ces rebelles qui ont pris le contrôle de certaines localités du territoire de Rutshuru menacent d'attaquer la ville de Goma.
Réagissant aux rumeurs sur la chute de la ville aux mains des rebelles du M23 à la fin du mois de juillet dernier, le porte-parole de l'armée congolaise au Nord-Kivu, le colonel Olivier Hamuli avait appelé les habitants à vaquer librement à leurs occupations, assurant que Goma est sous le contrôle des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Le jeudi 2 août, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté une déclaration fustigeant les agissements du M23 et leur demandant de cesser leur avancée vers la ville de Goma.
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