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| Grâce à un prêt de 5 millions USD de Kibali Goldmines, La SOKIMO en voie de reprendre sa production Oct 9th 2012, 12:56 Crée le 09-10-2012 07h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 09-10-2012 -15H05 PAR : OBSERVATEUR .jpg)
La Société minière de Kilo Moto (SOKIMO) va très bientôt redémarrer ses activités de production aurifère après une très longue période d'inactivité due essentiellement aux conflits armés récurrents qui sévissent dans ses zones d'exploitation. Pour remettre la SOKIMO dans sa place de leader dans le domaine de la production de l'or en RDC, le comité de gestion que dirige l'Adg ai Michel Makaba Mbumba a soumis un programme d'urgence au gouvernement pour un montant de 5 millions de dollars américains.
Depuis quelques jours, le partenaire attitré de la SOKIMO à savoir la société Kabali Goldmines a donné toutes les assurances pour l'accord de ce prêt de 5 millions USD. Le responsable de cette entreprise se trouve actuellement à Kinshasa pour finaliser ce partenariat. Ce montant va permettre à la SOKIMO non seulement de redémarrer ses activités mais aussi de payer une grande partie de ses arriérés de salaires des agents qui traversent des moments difficiles.
C'est d'ailleurs suite à cette situation difficile qu'ils connaissent que certains agents n'ont pas trouvé mieux que de rédiger une pétition à leur délégation syndicale pour faire entendre leur désarroi, alors que chaque lundi de la semaine des réunions se tiennent pour donner aux agents l'information sur la marche de l'entreprise. A cause de cette démarche qui n'est pas syndicale mais qu'ils assimilent à une action politique, les responsables de la SOKIMO ont initié une procédure à l'encontre des auteurs de cette pétition pour leur permettre de connaître les véritables intentions de ces agents.
Cependant, ceux-ci voient en cette procédure une sorte de gestapo engagé contre eux alors qu'ils voulaient tout simplement des précisions de la part de leurs syndicalistes. Entendus par une commission spéciale, ils craignent pour l'avenir de leur carrière dans la SOKIMO.
A voir donc de près l'on ne doit pas parler ni d'un climat malsain ni d'un conflit de travail entre la Direction et ce groupe d'agents. Il s'agit tout simplement d'une incompréhension mineure qui devraient pas perturber les perspectives heureuses qui se pointent à l'horizon pour cette entreprise minière.
Pour revenir à la situation proprement dite de la SOKIMO, il convient de signaler que cette société ne tient encore le coup que grâce aux loyers d'amodiation que lui versent quatre partenaires qui sont dans la phase d'exploration et ou d'exploitation dans une partie de sa concession minière en Province Orientale. Ces loyers qui couvrent à peine le fonctionnement des services sont de loin inférieurs aux salaires de quelques agents affirme la Direction de l'entreprise.
Pour rappel, la SOKIMO exploite l'or essentiellement dans les deux secteurs de Kilo et Moto en Ituri dans la Province Orientale. Au niveau du secteur Kilo et Moto en Ituri dans la Province Orientale. Au niveau du secteur Kilo, SOKIMO et Anglogold Ashanti examinent actuellement les modalités de la mise en œuvre d'un programme de reprise de production à court terme, dans le cadre de l'Assistance technique et financière convenue conformément au Contrat d'association pour le développement du Projet aurifère AGK conclu par les deux parties depuis le 17 mars 2010.
Au niveau de Moto, il est prévu des travaux de montage de l'usine modulaire sur le nouveau site de Moku sous l'égide de la société Kibali Goldmines Sprl. Celle-ci, comme dit plus haut, a confirmé le prêt de 5 millions de dollars à accorder à la SOKIMO.
C'est ici l'occasion de mettre en garde tous ces vautours véreux qui gravitent autour du ministère du Portefeuille habitués à de sales besognes et à des harcèlements sur les mandataires publics pour leur soutirer des commissions sur les prêts obtenus des partenaires. Ces prêts sont pourtant remboursables et exigent qu'ils soient prioritairement affectés aux activités de relance des entreprises qui ont acquis ces dettes. Il ne faut pas qu'ils harcèlent ces jours-ci les responsables de la SOKIMO qui ont fort à faire pour la relance de la production de leur entreprise et pour l'apurement des arriérés de salaires de leurs cadres et agents.
Rombaut Ot. | |
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