Crée le 19-06-2012- 14h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 19-06-2012 - 14H05 PAR: CONGO NOUVEAU
Samedi 16 juin 2012, le Conseil de sécurité des Nations Unies a fait part de sa forte inquiétude vis-à-vis de l'escalade des violences dans l'Est de la RD Congo qui engendre le déplacement des civils qui en résulte. Dans la déclaration citée par «Xinhuanet.net», les membres du Conseil de sécurité ont indiqué apprécier la réponse rapide du gouvernement congolais et de la Mission de l'ONU en RDC (MONUSCO) aux attaques visant les civils.
«Ils soutiennent les efforts du gouvernement congolais pour démobiliser les groupes armés, décourager de nouvelles défections et arrêter et traduire en justice ceux violent les droits de l'homme, y compris Bosco Ntaganda », souligne la source.
Cette forte inquiétude des membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies sur les derniers développements dans le Kivu et la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire qui a provoqué des mouvements significatifs de personnes déplacées et de réfugiés, selon ladite déclaration du Conseil lue par Li Baodong, représentant permanent chinois auprès des Nations-Unies, dont le pays assume la présidence du Conseil de sécurité pour le mois de juin, ne va pas par le dos de la cuillère : «Nous condamnons fermement la mutinerie des officiers et des soldats qui étaient formellement intégrés dans les forces armées de la RD Congo et opèrent actuellement dans la province du Nord-Kivu comme un groupe armé nommé M23», souligne la déclaration qui renseigne que les violences dans la province du Nord-Kivu ont poussé plus de 40.000 civils à fuir leur foyer pour la seule période du 10 au 20 mai 2012.
En outre, ajoute-t-on, le Programme alimentaire mondiale (PAM) appelle à une intervention extérieure pour apporter une aide alimentaire aussi bien aux personnes déplacées à l'intérieur du pays qu'à ceux qui se sont réfugiées au Rwanda et en Ouganda. «Nous condamnons fermement la tuerie et l'abus des civils (...) par les groupes armés, y compris les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR)», indique la déclaration, qui condamne aussi tous les actes de violences sexuelles. Dans la déclaration, les membres du Conseil de sécurité ont indiqué «apprécier la réponse rapide du gouvernement RD congolais et de la Mission de l'ONU en RDC (MONUSCO) aux attaques visant les civils».
Ils ont dit soutenir les efforts du gouvernement congolais pour démobiliser les groupes armés, décourager de nouvelles défections et arrêter et traduire en justice ceux qui violent les droits de l'homme, y compris Bosco Ntaganda. Ces efforts «sont essentiels pour développer une armée congolaise disciplinée, variée et unifiée et ramener la paix en RDC », indique la déclaration du Conseil de sécurité.
Pour rappel, Bosco Ntaganda, ancien leader du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), ex-rebelle), fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI). Les membres du Conseil de sécurité ont aussi appelé les pays de la région à «coopérer activement» avec la RDC pour démobiliser le M23 et des autres groupes armés et les empêcher de recevoir le soutien extérieur qui va à l'encontre des mesures de sanctions de l'ONU, y compris l'embargo sur les armes, indique la déclaration.
LB
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