Crée le 21-06-2012- 06h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 21-06-2012 - 06h15 PAR: ARTV-NEWS
Le secrétaire exécutif du Parti lumumbiste unifié (Palu) dans le territoire de Mambasa (Province Orientale), Jean Limbula Masili, dénonce le recrutement des jeunes du village Ehalo par le chef milicien Morgan Ekasambaza, un ancien Maï-Maï d'Opienge. Ce recrutement se déroule depuis une semaine, a-t-il indiqué, ce mercredi 20 juin matin, à la presse locale. Cette information a été confirmée par d'autres sources locales et la société civile de Mambasa.
Jean Limbula Masili a déploré les incursions des miliciens fidèles à Morgan dans cette partie du territoire de Mambasa:
«Le chef milicien Morgan commence à recruter les jeunes dans nos villages pour continuer à semer la terreur. Pourtant, il y a une semaine, une équipe des FARDC était en mission sur place pour le déloger. Ils n'ont rien fait !»
Par contre, le secrétaire exécutif du parti lumumbiste unifié à Mambasa a dénoncé le pillage et le viol perpétrés par les militaires déployés dans ce village:
«Certains éléments des FARDC ont pillé la population et même violé une jeune fille pygmée de treize ans. Comment expliquer cette situation au moment où la population de ce groupement mène une vie misérable, à cause de la présence de ces miliciens ? »
Jean Limbula Masili a, par ailleurs, lancé un appel au gouvernement congolais pour que celui-ci puisse «libérer cette population prise en otage et dont environ 80 % sont déplacés au Nord-Kivu».
Radio Okapi n'a pas pu joindre les responsables militaires de Mambasa, en mission à Bafwasende.
Les hommes du chef de milice Morgan avaient tué six personnes dont trois brûlées vives dans leurs maisons, à la mi-mai, dans la localité de Lulimu, dans le même territoire. Ils avaient également incendié neufs maisons dans les villages de Pasepela et Pangoy, avant de prendre en otage seize personnes qui ont transporté des biens emportés dans les villages attaqués, selon les déplacés qui avaient fui ces exactions.
Lundi 14 mai, ils avaient violé trente (30) femmes dans le village de Molende, au sud de Bunia, portant ainsi à soixante-dix (70) le nombre de femmes violées par ces miliciens en une semaine dans trois villages du district de l'Ituri. Ils avaient aussi blessé trois hommes et ravis 500 grammes d'or, selon la société civile locale.
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