Crée le 21-06-2012- 06h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 21-06-2012 - 06h15 PAR: ARTV-NEWSKwebe Kimpele
Chers tous,
Parmi les raisons plausibles qui expliqueraient l'occupation de l'Est du Congo par le Rwanda et l'Ouganda ainsi que l'insécurité galopante qui décime les populations hunde, bashi, rega, bafulero, tembo, nianga, nande etc., dans cette partie de notre pays; Robert Kasiala inscrit notamment "la protection des communautés tutsi du Kivu".
Tout d'abord, l'expression "communauté tutsi du Kivu" que l'auteur utilise imprudemment est impropre, attentatoire à l'intelligence des Bantous congolais et ne repose sur aucune base historique.
Qu'il puisse exister au Congo des immigrés tutsis rwandais, comme d'ailleurs des migrants hutus rwandais, ne devrait susciter aucune controverse. Mais pourquoi parler uniquement de "Tutsis du Kivu" et de la nécessité supposée de leur protection ? Pourquoi Robert Kasiala n'évoque-t-il pas aussi l'urgence de voler au secours des Tutsis de Kinshasa, du Bas-Congo, du Katanga, du Bandundu, de Malembankulu , de Semendwa et de Kimbilangundu s'il y en a qui résident dans ces provinces et ces bourgades congolaises ? Mais, par-dessus tout, depuis quand les Tutsis du Congo seraient-ils en danger au point de justifier leur protection par une rébellion armée menée par des officiers, eux aussi tutsis comme Laurent Nkundabatware, Jules Mutebusi ou Jean-Bosco N'taganda ? D'où vient que ce sont toujours les Tutsis qui posent problème au Congo et non pas les milliers d'autres entités ethniques congolaises ?
A cette dernière question, la réponse tombe sous le sens: c'est parce que les Tutsis venus du Rwanda cherchent par tous les moyens à s'emparer de terres appartenant à des ethnies bantoues congolaises. Pour ce faire, ils invoquent la fameuse théorie de la protection des minorités ethniques qui, dans le cas du Congo, relève d'une pure absurdité.
Il suffit, en effet, de consulter les annales de l'histoire: chaque entité ethnique congolaise réside seule sur la terre de ses ancêtres et ne la partage donc avec aucune autre communauté. De tout temps, il en a toujours été ainsi des Ngbaka, des Libinza, des Bena Mpuka, des Bakwa Kalonji, des Bakwanga, des Bapende, des Bambunda, des Basalampasu, des Rega, des Nande, des Hunde, des Tembo, des Nianga, des Babembe, des Lunda, des Karund, des Bayaka, des Bateke, des Bayeke, des Karund, des Batshokwe, des Bayansi, des Bambala, des Bakusu, des Basuku, des Bakweso, des Lulua, des Songué, des Mangbetu, des Azande, des Baboa, des Topoke, des Basakata, des Bantandu, des Besingombe, des Bayombe, des Bangole et des milliers d'autres ethnies bantoues occupant une partie de la superficie de l'immense territoire congolais.
Par conséquent, il n'y a aucune raison, logiquement, de parler de minorité ethnique puisque chaque ethnie congolaise est installée chez elle et ne partage son espace vital avec aucune autre. La notion de minorité ethnique n'a donc pas de sens au Congo et ne peut être invoquée que par des étrangers cherchant à s'emparer de terres congolaises. Quelle que soit son importance démographique, qu'elle compte des millions d'individus ou seulement quelques dizaines de milliers d'âmes, chaque ethnie congolaise est donc installée, seule, depuis des siècles ,sur une portion du territoire congolais qui lui appartient en propre . Mais ce n'est pas tout.
Il existe plus d'un millier de communautés ethniques bantoues au Congo, propriétaires historiques de terres léguées par leurs ancêtres, signataires des "traités de cession de souveraineté", au nombre d'à peu près un millier. Ces documents arrachés aux seuls ancêtres des Bantous furent ensuite exhibés par le délégué du roi Léopold 2 à la conférence de Berlin en février 1885 pour l'obtention de la reconnaissance internationale de ses titres de propriété sur l'EIC, Etat indépendant du Congo. Parmi ces "traités de cession de souveraineté", véritables pièces à conviction et juges de paix invalidant toute revendication territoriale des Tutsis, ne figure le nom d'aucun mwami tutsi, pas un seul. Il y a de cela 127 ans. Comment pourrait-il en être autrement puisque le Rwanda, dont la création est antérieure à celle de l'EIC de plus de deux siècles, fut une colonie allemande jusqu'à la fin de la Première guerre mondiale ?
Peut-on imaginer un seul instant que Léopold 2 qui sollicita le parrainage et la protection de la puissante Allemagne du chancelier Otto Von Bismarck pour se prémunir contre les convoitises coloniales des Anglais, des Français, des Portugais et des Espagnols en Afrique; aurait pu commettre l'énorme bévue de s'emparer de terres rwandaises, c'est-à-dire, d'un morceau de la possession coloniale africaine de Berlin, capitale du pays dont l'appui et le soutien lui étaient indispensables pour le protéger des appétits gloutons d'autres puissances coloniales européennes ? A dire vrai, c'est l'Allemagne qui grappilla quelques portions de terre appartenant à l'EIC. Du reste, Stanley n'osa jamais mettre les pieds au Rwanda et si la Force publique du Congo belge investit la ville de Kigali, ce fut plus tard, à la fin de la Première Guerre mondiale, pour "libérer" le Rwanda du joug allemand. Les possessions coloniales allemandes en Afrique de l'Est étaient regroupées au sein de la DOA, la Deutsch Ost Africa comprenant notamment le Rwanda et le Burundi. Berlin en possédait également d'autres sur le continent noir, comme la Namibie, le Cameroun et le Togo pour ce citer que ces quelques pays.
Depuis 127 ans, depuis la création de l'EIC le 26 février 1885, aucune des communautés ethniques bantoues n'a jamais éprouvé le besoin ni l'urgence de se protéger en fomentant une rébellion armée. Pourtant, les dangers n'ont pas manqué sur leur chemin. Quant aux rébellions apparues sur le sol congolais, pas une seule, que ce soit celle de Mulele Pierre après l'assassinat de Patrice Lumumba le 16 janvier 1961 ou l'insurrection armée des Mayi-Mayi n'a jamais visé la protection d'une ethnie quelconque. Chaque fois, il s'est agi de mouvements d'essence et à but exclusivement politiques.
Les ethnies bantoues congolaises vivent depuis des siècles en parfaite intelligence et si, d'aventure, un conflit, même sanglant, surgit entre elles, celui-ci ne se règle pas par une rébellion armée. Le recours à cette solution extrême est une caractéristique des Tutsis originaires du Rwanda et du Burundi qu'ils appliquent depuis septembre 1996 au Congo à la faveur de l'invasion de l'AFDL. A la recherche de n'importe quel alibi pour s'emparer des terres congolaises du Kivu, usant de mensonges en vrac et des stratagèmes les plus lamentables pour semer et entretenir la confusion mentale, les Tutsis vivant au Congo s'inventent des dangers imaginaires comme prétexte de leur protection puis, y répondent par la formation d'une rébellion.
Tout ceci commence à bien faire. Les seules ethnies mises en danger au Congo se recrutent exclusivement parmi celles des bantoues vivant dans les deux provinces du Kivu, notamment les Hunde, les Bashi, les Bafulero, les Tembo, les Nianga, les Rega, les Nande, etc. Depuis 16 ans, leurs populations sont victimes d'un génocide silencieux perpétré par des groupes armés exclusivement commandés par des officiers tutsis et qu'il ne faut surtout pas confondre avec des rébellions. Par centaines de milliers, fuyant le nettoyage ethnique pratiqué de 2007 à 2009 par le général tutsi Laurent Nkundabatware du CNDP et maintenant par la soldatesque tutsie de son adjoint Jean-Bosco N'taganda, les paysans bantous congolais des territoires de Masisi, de Rutshuru, de Walikale et d'ailleurs sont regroupés dans des camps de réfugiés autour de Goma. Pourquoi n'y trouve-t-on pas un seul réfugié tutsi si réellement ces immigrés rwandais étaient en danger ? Et qu'en est-il des Hutus rwandais résidant, eux aussi, au Kivu ? Pourquoi Robert Kasiala ne s'en préoccupe-t-il pas et pourquoi ne seraient-ils pas aussi en péril que leurs compatriotes tutsis vivant dans les mêmes provinces ? C'est vraiment du n'importe quoi !!
Les Tutsis installés au Congo, que se soit dans le Kivu ou ailleurs au Congo ne forment nullement une communauté parce qu'ils ne peuvent ni ne pourront jamais justifier historiquement la possession d'une quelconque parcelle de terres leur ayant appartenu avant février 1885 à l'intérieur des frontières congolaises. Idem pour les Hutus qui, soit noté en passant, n'ont pas fomenté une rébellion armée "ad hoc" au Congo, ne prennent pas argument sur la nécessité de leur "protection" et ne posent pas un défi particulier à la sécurité, à la paix ni à la coexistence avec les entités ethniques des Bantous congolais.
On ne s'attaque pas impunément au Congo, à la patrie du prophète Kimbangu. On ne peut pas se montrer aussi ingrats et cruels envers les gens qui vous offrirent naguère l'exil, le lit et le couvert; qui vous dispensèrent l'instruction dans leurs écoles et leurs universités, qui vous prirent pour leurs frères et qui vous enrichirent sans encourir le courroux du Ciel. Il est temps pour les Tutsis vivant au Congo de penser à rentrer chez eux au Rwanda avant que la colère céleste ne se déclenche. Qu'ils le fassent maintenant, sans attendre. L'heure de l'expiation des crimes qu'ils ont perpétrés au Congo sur leurs hôtes et bienfaiteurs bantous congolais commence déjà à sonner à l'horloge de la justice universelle. Lorsque le tribunal se mettra à siéger, il sera trop tard pour eux. Les sentences que cette juridiction divine prononcera contre ceux que le journaliste camerounais Charles Onana appelle dans le titre de son livre " Ces tueurs tutsis au coeur de la tragédie congolaise'" seront terribles et sans appel. Pour avoir commis des crimes qui crient vengeance au Ciel, les Tutsis, bourreaux des Bantous congolais doivent s'attendre à un châtiment à la mesure de leur trahison et de leur perfidie.
A propos, comment expliquer ce fait étrange qui dément la logique de l'arithmétique: des 800.000 Tutsis qui vivaient au Rwanda avant le fameux génocide qui commença en avril 1994, il semble que plus d'un million aurait été exterminés !! Et tout le monde accepte, sans rechigner, cette absurde opération de soustraction !! Il doit encore rester beaucoup de Tutsis puisque le régime politique actuel au Rwanda est totalement dominé par eux, de même que la République démocratique du Congo. Bizarre, n'est-il pas ? Finalement, à qui a profité le génocide rwandais ?
De la réponse à cette question que personne depuis 1994 n'a jamais osé formuler dépend la chance d'identifier les véritables auteurs qui planifièrent et exécutèrent les horribles massacres inter ethniques perpétrés il y a 18 ans au Rwanda et poursuivis au Congo deux ans plus tard, à partir de septembre 1996. Nous savons, au demeurant, que le génocide rwandais n'a servi que de simple prétexte et d'alibi commode pour l'invasion du Congo et l'anéantissement des Bantous congolais par les Tutsis. Le bilan de cette immense entreprise d'extermination approche aujourd'hui les 8 millions de morts. Désormais, tous les rouages essentiels de l'État congolais, à commencer par les FARDC, sont occupés par des Tutsis rwandais. On n'y compte pas un seul Hutu, ethnie pourtant démographiquement majoritaire au Rwanda. Que faut-il déduire de ce phénomène apparu au Congo après le 17 mai 1997 ?
Il faut arrêter de prendre "les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages". Les agissements criminels des Tutsis au Congo, leurs mensonges et leurs minables stratagèmes les désignent comme étrangers à l'histoire, à la mentalité et aux valeurs des Bantous congolais. Il n'y a donc pas de rébellion tutsie au Congo parce qu'aucun Muntu congolais, jamais, n'a pris les armes pour fomenter une rébellion visant la défense exclusive de la cause égoïste de son ethnie. Ce n'est pas muntu. Ce n'est pas congolais. Ce n'est pas humain.
Au Congo, il n'y a que des fractions armées de l'armée patriotique rwandaise, opérant sous une fausse couverture de rébellion, semant la mort et la désolation afin de créer le tutsiland ou foyer national tutsi. Tout le reste n'est que manœuvre de diversion.
Que les Tutsis du Congo et du reste du monde sachent qu'aucune de leurs revendications ne sera satisfaite, qu'aucune de leurs abominations ne restera impunie et que, le moment venu, ils toucheront le salaire que, de tout temps, la Justice universelle réserve aux hommes qui se vautrent dans leur propre turpitude.
Bonne lecture à tous,
0 comments:
Post a Comment