Crée le 12-06-2012- 05h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 12-06-2012 - 05H35- AFRIQUE REDACTION PAR:LE PALMARES
La Nouvelle société civile congolaise (NSCC), plate-forme des organisations de la Société civile à travers se avocats a déposé vendredi dernier, à l'Assemblée nationale, une pétition contenant 46.072 signatures, pour exiger le départ de Ngoy Mulunda, actuel président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), et de son équipe.
Dans cette pétition, les organisations de la société civile exigent notamment la démission immédiate du bureau de la l'audit de ce dernier par un organe externe et la révision de la loi portant organisation et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante, la restructuration en profondeur de son bureau et l'intégration impérative des délégués de la société civile.
Au cours d'un point de presse tenu vendredi avant la remise de la pétition à Aubin Minaku, le coordonnateur de la NSCC, Jonas Tshombela a énuméré quelques griefs contre la Ceni, entre autres, l'inféodation de la Ceni et de ses démembrements aux partis politiques avec la conséquence sur son indépendance, falsification des procès-verbaux lors des opérations de dépouillement et de la compilation des résultats.
De la CEI à la CENI, quel bilan ?
"A ce niveau, la nouvelle société civile congolaise, défenseur ardent du peuple congolais, constate que les élections organisées par la Cei alors novice en 2006 ont eu à refléter une image moyenne de la volonté populaire, malgré quelques erreurs constatées et l'inexpérience des animateurs, qui du reste pouvaient être justifiés ; erreurs sur lesquelles la Ceni devrait se baser pour faire mieux en les corrigeant. Mais il est regrettable de constater que la Ceni ha pas simplement commis des erreurs, mais elle a délibérément occasionnée, favorisée, autorisée ostensiblement la fraude et conditionnées les irrégularités flagrantes, qu'elle a tentée de couvrir ", a déclaré Jonas Tshombela.
"Si en 2006, les erreurs de la Cei ont du être expliquées par le manque d'expérience et de la culture électorale, celles observées au cours des élections du 28 novembre 2011 sont l'oeuvre du manque de volonté politique à mieux faire les choses et de l'obstination des animateurs de la Ceni à ne pas tenir compte d'aucune voix discordante d'autres acteurs électoraux réclamant la transparence du processus, faisant perdre du coup la confiance en eux par la majeure partie de ceux-ci ainsi que par la population congolaise. ", a-t-il ajouté.
La démarche de la Nouvelle Société civile du Congo en initiant la pétition pour exiger le départ du bureau actuel de la Ceni est fondée sur l'article 27 de la Constitution qui stipule que "tout Congolais a le droit d'adresser individuellement ou collectivement une pétition à l'autorité publique qui y répond dans trois mois''. La pétition de la NSCC vise à consolider le processus de démocratisation, a-t-il précisé.
Avec cette pétition nous entrons dans une démocratie participative, a dit le professeur Ferdinand Kapanga.
Présent à cette cérémonie, le professeur Kalele a fait une rétrospective du processus électoral en cours. Tout en saluant la démarche de la société civile, ce professeur pense que la Ceni est coupable. Selon lui, il ne faut pas la restructurer, mais chasser ses animateurs.
Se basant sur les différents rapports de plusieurs missions d'observation électorale effectuées en RDC, la Voix des Sans Voix (VSV) à travers son directeur exécutif adjoint Rostin Manketa pense aussi que la démarche en cours visant à exiger le départ des animateurs de la Ceni va permettre de sauver le processus démocratique.
Il y a une semaine, une autre pétition contenant plus de 20.000 signatures avait été déposée au bureau de l'Assemblée nationale pour réclamer la démission du bureau actuel de la Ceni et son audit par un organe externe.
La Nouvelle Société civile congolaise qui vient de déposer aussi sa pétition pour le même motif est un réseau composé des associations socioprofessionnelles, des syndicats, des confessions religieuses, des ordres et corporations professionnelles, des organisations de défense et de promotion des droits de l'homme... dans le but de mener un plaidoyer pour le bien- être de la population congolaise dans plusieurs secteurs de la vie nationale.
Toutefois, il y a lieu de signaler que le bureau actuel de la Ceni continue à faire de la résistance malgré le discrédit qui pèse déjà sur, lui. Pour preuve, l'équipe dirigée par Ngoy Mulunda a publié la semaine dernière un calendrier électoral actualisé pour l'organisation des élections provinciales, municipales, locales, des gouverneurs des provinces et sénateurs.
Pour la NSCC, ce calendrier est un non événement et est considéré comme un tract!
GODE KALONJI et NGOY MEGE/Stg-Ifasic
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