Crée le 12-06-2012- 05h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 12-06-2012 - 05H35- AFRIQUE REDACTION PAR:LE PALMARES
Les participants au Forum ont aussi recommandé de renforcer l'application de l'autorité gouvernementale dans la protection transfrontalière du bassin versant du fleuve Congo, de mettre en place un outil national de Gestion intégrée des ressources en eau... Les participants au Forum de sensibilisation sur les observations, l'étiage sévère du fleuve Congo et ses conséquences sur les voies navigables ainsi que sur la desserte en eau et électricité,
organisé du 7 au 8juin dernier dans la ville de Kinshasa, ont recommandé aux différents partenaires de ce secteur d'intensifier la coopération internationale, multinationale et bilatérale pour l'élaboration de nouvelles stratégies énergétiques liées au site d'Inga, en rapport avec les principes de dispositions relatives au changement climatique.
Ils ont aussi exigé d'accorder à courts termes à la Société nationale d'électricité (SNEL) les moyens nécessaires pour effectuer un dragage intensif à partir du moins de juin en cours et permettre une gestion optimisée du stock d'eau au lac de retenue d'accorder aux organismes en charge du dragage du fleuve et des biefs maritimes les moyens nécessaires pour effectuer leurs missions; d'intensifier l'électrification rurale par des microcentrales hydroélectriques et autres énergies renouvelables de manière à réduire le déboisement et ses conséquences sur le climat; de promouvoir l'efficacité énergétique par l'économie des énergies, en favorisant l'utilisation des lampes à faible consommation ; d'inciter les abonnés, les instances officielles, les entreprises du Portefeuille et autres à payer les factures de consommation de l'électricité et de l'eau pour faciliter les investissements dans le secteur, et d'appliquer la vérité des prix dans la tarification nationale de l'énergie électrique et de l'eau.
D'autres recommandations insistent sur l'opportunité de renforcer l'application de l'autorité gouvernementale dans la protection transfrontalière du bassin versant du fleuve Congo afin de sauvegarder l'équilibre des écosystèmes; de renforcer les capacités opérationnelles de collecte et de traitement des données d'observation du service météorologique et hydrologique national, en l'occurrence la METELSATT, et de mettre en place, au niveau national, un outil de planification pour la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) permettant de coordonner et d'optimiser, de manière concertée, l'utilisation des ressources en eau.
A la même occasion, les participants ont recommandé de finaliser la mise au point d'une législation en matière de l'eau ; d'instaurer une cellule technique interinstitutionnelle pour le suivi de la situation' de la ressource hydraulique de la doter d'un laboratoire national hydraulique ; de promouvoir ta création de l'autorité du bassin hydrographique du fleuve Congo et, enfin, d'encourager la jeunesse à se spécialiser dans la gestion des ressources en eau.
Un service de qualité recommandé
Dans son discours de clôture du forum, le ministre des Ressources hydrauliques et électricité a pris acte de ces recommandations et promis de les transmettre au 1er ministre pour recevoir son appui et ses orientations en cette matière.
Bruno Kapandji Kalala a aussi exhorté la SNEL et la Regideso ainsi que d'autres organismes concernés par les baisses du niveau d'eau sur le fleuve Congo et ses affluents à prendre chacun, en ce qui le concerne, toutes les mesures qui s'imposent, de manière à continuer d'assurer un service de qualité aux populations, industries et Administrations bénéficiaires.
Ces mesures devront être communiquées à tous les bénéficiaires de ce service pour leur adhésion ", a enchaîné le ministre, ajoutant que la communication entre la SNEL et la Regideso d'une part, et leurs clients d'autre part, constitue la clé de réussite desdites mesures, et d'allègement des conséquences que les baisses du niveau d'eau provoquent dans l'exercice de leurs missions.
Selon le ministre, la collaboration entre ces deux sociétés et es bourgmestres ainsi que les chefs des quartiers permettra l'implication de ces autorités politicoadministratives pour qu'elles sensibilisent leurs populations respectives sur la nécessité absolue d'économiser l'électricité et l'eau, de payer les factures de consommation et de protéger les infrastructures électriques domestiques et publiques.
Pour ma part, a-t-il conclu, j'entends faire, avec la SNEL et la Regideso, sans oublier les autres institutions concernées par ce phénomène, les évaluations hebdomadaires sur l'application des mesures ainsi arrêtées au cours de vos travaux, de manière à rendre régulièrement compte au 1er ministre qui suit attentivement ce phénomène, et qui attend voir ces mesures appliquées sans faille."
Marcel TSHISHIKU
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