Crée le 12-06-2012- 05h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 12-06-2012 - 05H35- AFRIQUE REDACTION PAR:LE PALMARES
En cette période des plus cruciales, chaque citoyen, sans exception, est plus que jamais sensible au phénomène délestage et aux coupures intempestives de l'électricité dans la ville de Kinshasa. Alors comment se fait- il que des municipalités, et pas des moindres, ne tiennent aucun compte de l'évolution des heures du lever et du coucher du soleil pour faire donner l'éclairage public?
Depuis des mois, dans certains quartiers, sur la rue Kabalo dans la commune de Kinshasa, l'éclairage est éteint tous les cinq jours de la semaine alors qu'actuellement, des mesures ont été prises pour remettre les choses dans l'ordre. Calculez la consommation, calculez le gaspillage des' ménages dans l'achat des braises et leur coût. Les maisons communales, notamment la commune de Kinshasa doivent être interpellés car les abonnés souffrent éperdument.
Selon un chef de famille qui rentrait du travail, un vendredi soir. Il était juste 18h lorsque toute la rue Kabalo était dans le noir. Cette situation l'a poussé à s'en prendre aux autorités municipales en parlant entre temps du creusement du déficit public. Or, produire de l'électricité implique en plus d l'importation de matières premières payées en devisés, on voit aussi les risques que la production d'électricité fait encourir aux travailleurs du secteur et à la population (pollution...). Il compatit face à la catastrophe nucléaire qui s'est produite au Japon dans des centrales produisant de l'énergie, et nous, en RDC, pays pauvre, on ne se contente pas de produire l'énergie électrique qui nous, est indispensable, certains de nos compatriotes municipaux la gaspillent, inutilement lors des cérémonies funéraires.
Manque de civisme, manque du sens des responsabilités, totale indifférence de ceux qui dirigent certaines de nos municipalités et qui vont, tout bonnement, la conscience tranquille répercuter la dépense sur les citoyens, au travers des taxes ou les factures colossales. Comment parler d'écologie, de protection de l'environnement.., lorsqu'on voit l'exemple ulcérant de certains de nos frères communaux, insensible aux évidences, inflexibles et parfaitement méprisants!
Face à quelque chose d'aussi évident que .le manque de l'éclairage à domicile, on est en droit de se demander si, sur ce même chapitre, on ne perçoit pas uniquement "la partie émergée de l'iceberg". Qu'en est-il, pour le reste...?
Au vu de tels comportements, il faudrait malheureusement instituer un "Secrétariat à la Conscience Collective" avec les sanctions qui vont avec. Il faudrait contraindre, en priorité les communaux et les responsables de tout poil, ceux qui devraient montrer l'exemple, à respecter ce qui, du simple citoyen au plus haut responsable, devrait pourtant, couler de source.
Raymond Befonda
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