Tuesday, May 22, 2012

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: Investi il y a deux semaines : Le Gouvernement coincé entre le marteau et l’enclume

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Investi il y a deux semaines : Le Gouvernement coincé entre le marteau et l'enclume
May 22nd 2012, 09:52

Crée le 22-05-2012-11h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 22-05-2012 -11H20- AFRIQUE REDACTION PAR: NEW TRENDS

 

 



*La sempiternelle et lancinante question de l'insécurité dans la partie Est de la Rdc fait encore mouche. Elle inquiète et interpelle;
*XlVème Sommet de la Francophonie : servir les intérêts des populations locales ou fléchir devant le capitalisme mondial des Etats hégémoniques.
Du pain sur la planche ! Le nouveau Premier ministre et son équipe sont, à peine entrés en fonction, défiés et guettés par des questions difficiles et embarrassantes, voire des questions coupe-gorge. Il y a peu, ce Gouvernement avait déjà présenté sa feuille de route. Il avait, de ce fait, été investi par les élus nationaux après un débat à la fois houleux et enrichissant. Dès lors, les équipiers de Matata Ponyo devaient prendre place dans leurs nouveaux cabinets de travail. Pourtant là aussi, les choses ne semblent pas faciles qu'on le croit.
Le Gouvernement Matata a la malchance et la chance. Une ambivalence qui, i l'on n'anticipe les événements, peut dessiner son échec dans quelques mois et qui peut faire et prouver sa force. Ailleurs, l'on parle de fameux cents jours mais ici en Rdc, l'on a parlé de six mois. Dans un cas comme dans l'autre, c'est la parité chance-malchance. D'abord la malchance car il trouve une situation très dure et très compliquée qu'il doit changer. Une équation à plusieurs inconnues à résoudre. La chance parce que c'est pendant les moments difficiles que l'on connaît les grandes personnes, les hommes - solutions. C'est l'heure pour Matata Ponyo de montrer la profondeur de sa technocratie. Prendre l'affaire à bras le corps afin d'être et de rester à la hauteur de ses responsabilités lui assignées. En effet, au moment où son Gouvernement bénéficiait de son investiture par l'Assemblée nationale, l'Est de la Rdc s'enlisait dans les cauchemars et continue de l'être. L'on signale encore et toujours de nouveaux affrontements entre l'armée congolaise et les éléments fidèles du Général Bosco Ntaganda, en fuite. Ntaganda se serait de connaître une scissiparité qui ait donné lieu à nombreux acolytes. Pour s'en convaincre, le Mouvement du 23 mars «M23» se porte bien dans cette partie du pays. Il sème la désolation de toutes couleurs et de tous genres dans la société humaine. Quand deux éléphants se battent, ce sont les herbes qui en pâtissent. Et là, c'est la population congolaise qui dit faire face à la souffrance lui infligée injustement.

Le peuple congolais, la grande victime

La conséquence habituelle dans de pareils cas, ce sont dés déplacements massifs de la population vers le Rwanda et le Burundi. Dans une telle situation, les conditions de celle-ci ne peuvent qu'être dégradées. De fait, l'embarras de choix hante le Gouvernement congolais. Il ne sait plus à qui ou à quoi s'en prendre. Aider la population ou en découdre avec les ennemis de la paix? Opérer un choix c'est éliminer d'autres, dit-on. Si les énergies sont concentrées aux opérations militaires en vue de l'arrestation de Bosco Ntaganda pour espérer stabiliser cette partie orientale en proie à des cartes maléfiques et nuisibles à l'ataraxie de la population congolaise, c'est que la souffrance que vit le peuple est un peu oubliée. Il existe donc une interdépendance entre les deux maux. « Entre deux maux, il faut choisir le moindre », dit-on. Pourtant, e moindre mal dans ce contexte semble le plus difficile entre la vie des Congolais au quotidien et la démilitarisation de leur espace de vie. On ne fait pas d'omelettes sans cassure des oeufs.
La société civile du Nord Kivu a déjà fait savoir que les conditions humaines sont pires. Alors qu'elle exprimait la crainte de voir le Rwanda soutenir les mutins qui manipulent les nombreux déplacés de guerre, sa crainte devient, à l'heure qu'il est, plus que fondée. Les mutins poussent les déplacés à dire qu'ils fuient le génocide qui se prépare en Rdc. Ici, la question qu'il faille se poser est celle de savoir comment sont ravitaillés en armes ces mutins. Comment vivent-ils dans ces conditions qui semblent précaires presque pour tout le monde ? C'est au jeu de cache- cache que jouent ces animateurs et amoureux de la crise.
C'est grave, donc gravissime pour le Congo et son nouveau Gouvernement. La conséquence serait que toute la population congolaise très attentiste sur l'amélioration de son social tel que promis dans le programme du Gouvernement, devra encore garder son souffle et son mal en patience. Or, le patient c'est le malade qui ne sait à quel moment viendrait sa guérison. Motif, comme en 2008 avec Laurent Nkunda, la quête de la paix dans la même partie du pays. Il faudra attendre que l'épineuse question de paix à l'Est soit résolue. Car, si la jambe fait mal, c'est tout le corps qui souffrira, dit-on. Il faut alors guérir, panser la plaie qui tend à pourrir tous les autres membres du corps. Voilà une épreuve qui risque de coûter cher à l'actuel Chef du Gouvernement, l'homme sur qui les espoirs de tout un peuple reposent. Là, Matata est pris à partie. Il est tiré à pièce au point que l'enthousiasme de certains congolais excité lors de sa nomination s'éteigne lamentablement et rapidement. Le social ne pouvant aucunement rimer avec le tumulte caractéristique tel que vécu.

La Francophonie, un dol

La pression monte d'un cran et même de plusieurs. A quatre mois de l'organisation du XIV° Sommet de la Francophonie à Kinshasa, les choses semblent se compliquer encore pour Kinshasa. Ce grand rendez-vous du monde francophone devait, on ne le dit pas très haut, servir d'une reconnaissance internationale, du moins pour le monde francophone, de nouvelles institutions congolaises dont l'élection a été de tous contestée et jugée d'une mascarade électorale.
Avant même l'élection de François Hollande à la présidence de la France, pays francophone par excellence, les calculs pour Kinshasa semblaient déjà difficiles et mitigés.
C'est vraiment un isolement diplomatique auquel on a assisté durant ces cinq derniers mois en Rdc. Il risque encore de se profiler à l'horizon pour les mois à venir. Avec Nicolas Sarkozy, les photos de sa dernière visite en Rdc ont été enlevées du site de l'Elysée Ça sentait déjà mal.
Pendant la campagne électorale française, les deux candidats, en lice au deuxième tour, n'avaient pas leurs langues en poche quand il fallait répondre à la question de savoir si l'un d'entre eux irait ou viendrait à Kinshasa en octobre prochain. Tous à l'unanimité, commençaient par décrire le contexte et puis dire « nous sommes très regardants sur la suite des événements en Rdc ».
François Hollande, qui a été élu Président, s'est dit déterminé à repenser la politique africaine de la France. Il a été surtout direct en déclarant que la France n'acceptera pas des régimes qui accèderont par des moyens non démocratiques au pouvoir en Afrique. Et quel est le sort de Kinshasa qui a sombré dans une crise de légitimité nationale -laquelle semble jusqu'à ce jour encore, mitigée-, et de la reconnaissance internationale ? L'imaginaire collectif de plus d'un observateur garde encore les stigmates de la cérémonie de prestation de serment par le Président réélu.
Tous les Chefs d'Etat invités avaient décliné l'offre. Seul Robert Mugabe, Président du Zimbabwe qui y avait répondu présent. Même Denis Sassou Ngwesso à qui il fallait quelques minutes seulement pour atterrir à Kinshasa, il s'est fait représenter par son Ministre des transports. Cependant, il a eu des heures de vol d'avion pour répondre présent à la prestation de serment de Macky Sall au Sénégal.
Pour l'heure, il y aurait risque de délocalisation de ce Sommet.
L'histoire rappelle qu'à l'époque de Mitterrand (socialiste comme Hollande) et de Mobutu (coincé par les fondamentaux de la démocratisation naissante), Kinshasa qui préparait déjà l'organisation du Sommet, avait été informé tardivement et étonnement par e président sénégalais Abdou Diouf, actuel secrétaire générai de l'Organisation Internationale de la Francophonie de la délocalisation du Sommet. La Rdc (alors le Zaïre) perdait ainsi, toute honte bue, les fonds déjà engagés, les efforts fournis. Dans les mêmes conditions, les mêmes causes peuvent encore produire les mêmes effets.

La jugeote et la flexibilité à tout prix

Il est donc du devoir inévitable de la Rdc de jouer à la prudence et la diplomatie proactive. Car, diriger c'est prévoir et prévoir c'est anticiper. Et comme il n'y a pas de fumée sans feu, Kinshasa ferait oeuvre utile d'actionner tous ses services de renseignements en vue de sonder et jauger les profondeurs de la politique internationale et se prémunir d'armes appropriées. Etant donné donc qu'on vit la post-bipolarité, la jugeote serait de faire usage de la flexibilité, les deux blocs d'alors s'étant estompés et volatilisés. L'intelligence pratique voudrait que l'on fasse avec les puissances mondiales qui sont courroucées mais en étant sur ses gardes. C'est-à-dire, bien négocier.
Cela vaut toute sa valeur car la Rdc y va fragilisée par sa position de faiblesse engendrée par la guerre dans l'Est. Une guerre, on ne peut plus, soutenue et alimentée par les multinationales qui en tirent d'énormes dividendes au profit de leurs commanditaires. Parmi ces derniers, l'on ne peut s'empêcher de citer la même France qui, aujourd'hui, est montée au créneau et ne cesse de tempêter.
Mieux négocier c'est alors maintenir l'amitié avec ces aînés politiques internationaux mais tout en gardant la lucidité d'esprit quant à l'évidence des problèmes que connaît e peuple congolais actuellement. Résoudre les deux questions c'est faire le lit à un climat de paix tant nationale qu'internationale.
Laquelle sert de passerelle au social tant prôné par les Congolais et ceux qui les soutiennent. Les affaires de l'Etat sont à traiter avec dextérité et précision. Ce n'est pas de l'apprentissage L'Exécutif congolais est appelé à s'assumer et à rassurer. C'est un test, bon gré mal gré, casse- tête et casse-dents.
Rigobert MUKENDI

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