Tuesday, May 29, 2012

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: Bosco Ntaganda menace la CPI : « Je vais continuer de tuer, de violer et de piller si … »

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Bosco Ntaganda menace la CPI : « Je vais continuer de tuer, de violer et de piller si … »
May 29th 2012, 13:16

 

Crée le 29-05-2012- 12h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 29-05-2012 -  15H15- AFRIQUE REDACTION PAR: LE POINT DU JOUR

Le général recherché Bosco Ntaganda a, curieusement, décidé de faire chanter la Cour pénale internationale (CPI) pour avoir émis contre lui, depuis 2006, un mandat d'arrêt pour des crimes de guerre et contre l'humanité commis en Ituri (Province Orientale) entre 2002 et 2003. « Si vous n'annulez pas le mandat d'arrêt, je vais continuer de tuer, de violer et de piller », a-t-il menacé, a dévoilé le prochain procureur de la CPI, Fatou Bensouda dans un récent entretien accordé mercredi dernier à BBC. C'est « le chantage exercé par des chefs de guerre, comme le Congolais Bosco Ntaganda », a-t-elle souligné.

 

Alors commandant du groupe armé FPLC dirigé par Thomas Lubanga, poursuivi par la CPI pour les même crimes, Bosco Ntaganda est accusé pour avoir «recruté des mineurs de moins de 15 ans au sein des Forces patriotiques pour la libération du Congo et de les avoir utilisés lors de combats en Ituri entre 2002 et 2003 ».

Au début de l'année, Amnesty International a invité le gouvernement congolais à « remettre Bosco Ntaganda à la Cour pénale internationale (CPI) afin que celle-ci puisse le juger ». «Bien que la CPI ait délivré un mandat d'arrêt contre lui en 2006, Bosco Ntaganda a été promu au rang de général de l'armée congolaise, une fonction qu'il occupe toujours à l'heure actuelle. Sa position au sein de l'armée congolaise lui a permis de se soustraire à la justice. Les unités opérant sous son commandement dans la province du Nord-Kivu (est du pays) continuent à prendre part à de nombreuses violations des droits humains », relève-t-elle dans un communiqué.

Elle fait remarquer que « la RDC, en sa qualité d'Etat partie au Statut de Rome de la CPI, est légalement tenue de coopérer pleinement avec les mandats émis par la Cour en arrêtant les suspects et en les transférant afin qu'ils soient jugés ». L'ONG « considère qu'il est grand temps pour le gouvernement de la RDC de tenir ses promesses de justice en faveur des victimes, en arrêtant cet homme et en le remettant à la CPI pour qu'il soit jugé ».

En outre, Amnesty International pense qu' « afin de gara n tir la sécurité de la population civile, une telle opération doit être menée avec le soutien de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Con go (MONUSCO), qui a pour mandat de protéger les civils ». Pour Amnesty International, « Bosco Ntaganda pourrait uniquement passer en jugement dans son pays si la RDC arrivait à démontrer aux juges de la CPI que ses tribunaux sont véritablement disposés et aptes à engager des poursuites pour les crimes dont il est accusé ». Elle reste convainque qu'« il est très peu probable que le système de justice de la ROC, compte tenu de toutes ses faiblesses, puisse à l'heure actuelle mener une procédure digne de ce nom contre lui », pense Amnesty International.

Disant être «préoccupée par l'idée que Bosco Ntaganda puisse être jugé, pour des crimes non spécifiés, par un tribunal militaire de la RDC susceptible d'appliquer la peine de mort, alors que la CPI instruit l'affaire depuis des années », Amnesty International relève que « les autorités congolaises n'ont pas promulgué de lois permettant de mettre en oeuvre le Statut de la CPI ».

 

Ntaganda capturé « mort ou vif»?

 

En mission de travail de neuf jours en RDC, le sous-secrétaire général des Nations unies aux droits de l'homme, van Simonovic, a exhorté jeudi 10 mai le gouvernement congolais à « respecter le statut de Rome» dans l'affaire du général Bosco Ntaganda. « Il ne suffit pas seulement de l'arrêter, mais aussi de le transférer à la CPI, parce que cela sera comme une leçon pour les autres chefs de guerre et surtout que la RDC est signataire du statut de Rome », a-t-il déclaré.

«On n'a pas besoin d'arrêter et de transférer Bosco à la CPI. Nous pouvons nous-mêmes l'arrêter, car nous avons plus de cent raisons de l'arrêter et de le juger ici ou à Kinshasa. Ce ne sont pas les raisons qui nous manquent », a déclaré le 11 avril à Goma (Nord-Kivu) le président Joseph Kabila Kabange.

N.M

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