Crée le 21-05-2012-06h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 21-05-2012 -12H50- AFRIQUE REDACTION PAR:LE POTENTIEL
Les investissements dans le secteur d'approvisionnements en eau potable connaissent un grand retard en RD Congo. La ville de Kinshasa, qui compte près de 10 millions d'habitants, passe à un déficit de production en eau potable persistant de plus de 10 ans. Alimentée généralement par les eaux de surface (fleuve et rivières), dont certaines présentent le problème de qualité. Kinshasa est confrontée aux problèmes d'assainissement des déchets liquides et solides (plastiques). Hormis le coût lié à la réhabilitation, à l'extension et au renforcement des réseaux de distribution, les besoins d'investissements immédiats sont estimés à près de 600 millions de dollars américains. Pour seulement augmenter le transport et la capacité de production de l'eau à plus de 25%.
Pendant trois jours, soit du 14 au 16 mai 2012, la Regideso, par le biais de la Cellule d'exécution des projets Eau (CEP-O), a eu des entretiens avec les membres de la Société civile de Kinshasa. C'était dans le cadre d'un atelier d'information organisé par la CEP-O, dans la salle du Centre des handicapés à Gombe.
Cet atelier se voulait non seulement un cadre approprié d'échanges fructueux, mais aussi une occasion pour les autorités de la Regideso, d'expliquer à la population kinoise la nouvelle vision de la société commerciale Regideso Sprl, ses défis, ses projets et ses attentes.
Pour le secrétaire général de la Regideso, Jean-Pierre Engau Is'eleza, qui planchait sur «La mission, la situation actuelle et les perspectives de la Regideso», a brossé une vue panoramique de la situation et de l'évolution de la Regideso dans l'histoire, avant de parler de la mission de ce portefeuille de l'Etat.
Situation actuelle de la Regideso
A la date d'aujourd'hui, la Regideso compte 95 centres d'exploitation sur un total de 254, où elle produit et distribue de l'eau, a renseigné M. Engau. Avant de préciser qu'«avec ces 95 centres, nous sommes représentés dans toute la République, mais n'assurons pas la couverture complète du pays», a reconnu le secrétaire général de la Regideso. Par conséquent, le taux d'implantation n'est que de 24%.
Le SG a aussi fait étalage des difficultés que connaît la Regideso dans la desserte en eau potable. «L'évolution était positive 2011, mais compte tenu de la croissance de la population et le non renforcement des installations, nos capacités de production ne suffisent plus à répondre aux besoins en eau de la population. C'est ce qui justifie que nous ne soyons pas capables de donner de l'eau à tout le monde au même moment», a souligné M. Engau. Il faut donc que l'état investisse dans le secteur, dans la création de nouvelles usines, pour que tout le monde soit servi.
Les problèmes fonciers et environnementaux sont également à la base de la desserte d'une eau de mauvaise qualité. C'est ainsi que dans ses perspectives, la Regideso compte se redresser en résolvant tous ces problèmes. Notamment, achever la commercialisation de la société, restructurer le bilan et apurer les dettes, améliorer la productivité de la Regideso et réaligner les ressources humaines disponibles, améliorer la gestion de consommation d'eau.
L'orateur a informé qu'une commande de 275 000 compteurs dont 250 000 pour Kinshasa est déjà passée. Ceci, pour éviter les facturations fantaisistes. Mais, il a également exhorté la population à honorer ses factures, pour permettre à la société de bien fonctionner.
Un débat enrichissant a suivi les communications et cela à la satisfaction générale des membres de la Société civile.
Le coordonnateur de la Nouvelle Société civile congolaise a, en fin de cérémonie, demandé à ses hôtes, d'instaurer un cadre de collaboration permanent pouvant leur permettre de comprendre ce que fait la Regideso.
Stanis Ntambwe
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