Province du Kasaï-Occidental
Un cas d'assassinat crapuleux au village Nkonko chez les Bakwa Meta
Il se passe des choses pas très agréables au village Nkonko dans la collectivité Lubi-a-Mpata du groupement Bakwa Meta en province du Kasaï-Occidental. En date du 18 octobre 2013, dans les faubourgs de Nkonko Tshela, M. Tshikaya Kabeya a été retrouvé assassiné avec traces de tortures atroces du genre de celles que l'on a reprochées autrefois au tristement M23. La dépouille en état de putréfaction avancée a été retrouvée par la veuve, plusieurs jours après le forfait, grâce à un indicateur qui, à en croire le récit, n'a pas l'air d'être très éloigné du scénario macabre.
Ce cas n'est malheureusement pas isolé. Son Altesse Princier Tchiombo wa Tchiombo Nkonko en dénombre plusieurs autres dont celui de feu Tshikaya wa Kayembe, oncle paternel de l'actuelle victime, assassiné autrefois et dépiécé comme un gibier en pleine journée à l'indifférence totale du chef de village, géniteur de l'actuel chef autoproclamé. Il y a eu aussi celui d'une femme mariée tuée à Lukunga dans la périphérie de Nkonko dont le chef avait été accusé d'être le commanditaire du meurtre. Voilà pourquoi en sa qualité de Prince héritier du trône de Bakwa Meta et de secrétaire général adjoint de l'ANTC en charge du développement, M. Tchiombo sonne l'alerte pour qu'une enquête soit diligentée et qu'un dossier judiciaire soit ouvert à ce propos. Ceci est d'autant impératif qu'il s'observe pas mal des morts mystérieuses et plusieurs autres abus qui engendrent des divisions au sein des populations dudit groupement.
Nuire coûte que coûte au ministre Musungayi
Pour revenir au cas Tshikaya Kabeya, différentes sources rapportent que des entraves préjudiciables ont été observées depuis la découverte du corps. Lequel a du reste été enterré à la sauvette comme le montrent les photos ci-jointes. De nombreuses personnes se sont interposées pour que l'histoire soit éteinte sans trop de casses. On cite la tentative, par un certain Tshibangu, de soustraire de la police ceux sur qui pesaient un certain nombre d'indice de complicité. Monsieur s'est même autorisé d'apostropher le commandant de la police qui faisait le premier constat. On cite aussi M. Mande, secrétaire de cabinet du gouverneur de province, qui s'est aussi interposé pour empêcher l'arrestation des présumés coupables pour des raisons d'enquêtes.
Or, celui qui a été assassiné est bien le frère du ministre Rémy Musungayi qui, pour rien au monde, ne peut tolérer une quelconque impunité en pareille cas. Cette évocation fait peur. En Afrique il n'ya pas de cousin. Le fils de son oncle est frère. Et l'occasion est fort propice pour les adversaires politiques. Des communiqués diffusés sur les antennes de la radio Malandi du gouverneur Kande et Radio Télé Espoir de l'honorable Kanku tentent de tourner ce cas d'assassinat en dérision pour régler quelques comptes à Rémy Musungayi. On l'accuse, à la suite du meurtre de son frère, d'inciter les gens du village à ne plus se rendre aux champs et provoquant ainsi la famine dans le village. L'heure est propice pour ce genre de bas intrigues lorsqu'on sait qu'ils sont nombreux à vouloir prendre la place de Musungayi qui aurait usurpé on ne sait quoi. Ou alors le meurtre a été bien commandité pour enfin chercher noise à l'adversaire politique ? Sinon se tairait-on devant un aussi odieux assassinat ?
Quoiqu'il en soit, les sources signalent que les instances judiciaires ont décidé d'actionner tous les mécanismes pour retrouver les assassins ainsi que leurs éventuels commanditaires.
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