Crée le 22-10-2013 07H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 22-10-2013 - 07H10 PAR : ARTV NEWS
" Le contexte politique et économique actuel menace la santé et les droits sexuels et reproductifs des Européens. La crise financière pousse certains pays de l'UE à réduire la qualité et la disponibilité de ces services. De plus, les positions très conservatrices et liberticides en matière de droits sexuels fleurissent en Europe. Partant de ce constat, le Parlement européen vote aujourd'hui le rapport sur les droits sexuels et reproductifs pour sensibiliser les différents Etats membres sur la récession inacceptable des droits de la femme." explique Marc Tarabella, en charge des droits de la Femme et de l'égalité des genres au Parlement européen.
1/ Le Parlement européen demande un accès à la contraception et à des services d'avortement qui soient sûrs, de qualité, légaux et accessibles à tous.
Dans certains Etats membres comme l'Irlande, la Pologne et le Luxembourg, les motifs de restriction de ces droits sont très nombreux, la plupart des médecins refusent de pratiquer des avortements car ils craignent des répercussions. A Malte, l'avortement est purement et simplement interdit.
Mais même dans les Etats membres où la législation est plus souple, de plus en plus d'obstacles sont imposés pour empêcher l'accès aux services d'avortements. Le recours à l'objection de conscience de la part des professionnels est invoqué par près de 70% des gynécologues et 40% des anesthésistes en Pologne, en Irlande en Italie, et dans bien d'autres pays. Nous devons lutter contre cela.
Les conservateurs européens et lobbies "anti-choix" qui nous inondent de mails ces derniers jours afin de faire capoter le texte devraient comprendre qu'interdire l'avortement est une grave restriction de droits qui ne découragera pas les femmes de se faire avorter. Il serait plus efficace de se concentrer sur la prévention des grossesses non désirées.
A ce propos, dans un tiers des Etats européens, les contraceptifs ne sont pas couverts par le régime public d'assurance-maladie, ce qui constitue un obstacle important à l'accès pour certains groupes de femmes dont celles qui ont de faibles revenus, les adolescentes et les femmes vivant des relations violentes. Nous voulons que cela change.
2/ Il faut améliorer sensiblement l'éducation sexuelle et l'accès à l'information.
Dans la plupart des Etats membres, l'éducation sexuelle est obligatoire. Mais le contenu et la qualité des enseignements varient énormément.
Les derniers résultats européens démontrent clairement que les taux plus élevés de natalité chez les adolescents, d'avortement et d'infections sexuellement transmissibles sont liées à une éducation sexuelle déficiente ou inexistante!
En conclusion, "Les droits sexuels et reproductifs, tel que le droit à l'avortement, à l'éducation sexuelle, au planning familial, à la contraception, ou à la santé sexuelle devraient être des évidences. Dans certains pays, il n'en est rien et dans les autres, ce droit s'estompe peu à peu. Nous devions réagir car rien ne justifiera jamais que soient rabotés les droits des femmes!"conclut l'Eurodéputé Marc Tarabella.
Pour plus de chiffres ou de données:
Emmanuel Foulon - Porte-parole -- Responsable presse
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