Crée le 04-10-2013 07H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 04-10-2013 - 07H20 PAR : XINHUA-ARTV NEWS
MINES AU CONGO
BRAZZAVILLE - La Banque mondiale est prête à appuyer ce pays dans ses efforts pour la diversification de l'économie, notamment dans le développement du secteur minier, a déclaré jeudi la représentante de la Banque mondiale en République du Congo, Sylvie Dosso Kouamé, jeudi à Brazzaville.
"C'est un plaisir (...) d'avoir l'occasion d'exprimer de nouveau la volonté de la banque mondiale d'accompagner le Congo dans la diversification de son économie et la gestion durable de ses ressources naturelles", a déclaré Mme Kouamé à l'ouverture de la première conférence internationale et exposition sur les mines au Congo.
"Le choix du gouvernement d'identifier le secteur minier comme secteur prioritaire est pertinent car, le Congo a effectivement les potentialités de s'imposer dans les prochaines années comme un acteur majeur de l'industrie minière au niveau mondial et africain et de stimuler de manière significatif l'économie non pétrolière", a-t-elle dit.
Selon elle, le succès éventuel de la stratégie de promouvoir la contribution du secteur minier au développement et de la réduction de la pauvreté, dépends fondamentalement du cadre légal, fiscal et institutionnel pour la protection, l'orientation et la réglementation de l'investissement privé dans le secteur minier.
Face à cela, Mme Kouamé a appelé le gouvernement congolais à réviser le cadre légal et fiscal qui encadre le secteur des mines. Il s'agit, a-t-elle expliqué, non pas pour remettre en cause en profondeur le code minier de 2005, qui a permis le dynamisme de l' exploration que le Congo connait actuellement, "mais plutôt de permettre une révision de ce code qui pourrait consolider les acquis, améliorer sa mise en application et rechercher l' optimisation des retombées du secteur".
S'agissant des négociations minières, elle a souligné la nécessité pour l'Etat de disposer de l'expertise nécessaire lorsqu' il doit revoir les propositions de convention des entreprises minières, qu'il s'agisse de conduire des négociations ou plus généralement des sujets financiers, techniques ou juridiques sur lesquels, une formation ponctuelle serait nécessaire.
"Sur le dialogue public-privé, nous voudrions encourager tout particulièrement le gouvernement à faciliter des solutions rapides et durables au problème des infrastructures associées aux projets miniers", a traduit Mme Kouamé.
Organisée par le ministère congolais des Mines et de la Géologie en partenariat avec Ametrade Limited, cette conférence rassemble plusieurs dizaines de participants venus de plusieurs pays d'Afrique et d'ailleurs, et visent à promouvoir ainsi qu'à accroître les opportunités d'affaires dans le secteur minier congolais, un secteur en plein essor, regorgeant de nombreuses opportunités pour l'économie congolaise.
Pendant deux jours, plusieurs communications seront en effet données au cours de ces assises tout au long desquelles, plusieurs expositions commerciales accompagnées d'ateliers interactifs seront par ailleurs organisés.
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