Saturday, October 12, 2013

AFRIQUE REDACTION Site d'actualité africaine et internationale . Rédacteur en chef : BONGOS Roger: Actualité A. MINAKU : «ON NE TOUCHE PAS AUX DISPOSITIONS INTANGIBLES»

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Actualité A. MINAKU : «ON NE TOUCHE PAS AUX DISPOSITIONS INTANGIBLES»
Oct 12th 2013, 08:35

Crée le 12-10-2013   00H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN|ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le samedi 12-10-2013 - 10H50 PAR : LE POTENTIEL

 

 

Révision constitutionnelle

Des pans entiers des enjeux du moment sont levés par le président de l'Assemblée nationale Aubin Minaku et co-président du présidium des concertations nationales, en réponse aux questions de RFI. Le secrétaire général de la plate-forme présidentielle « Majorité présidentielle » réfute de la manière la plus catégorique les rumeurs faisant état de velléités révisionnistes de la Constitution imputées au président Kabila. Sans ambages, le chef de la plate-forme présidentielle décline toute responsabilité dans ce débat scientifique. Dans un langage limpide, le speaker de la Chambre basse du Parlement estime que la Constitution peut être révisée, à l'exclusion des dispositions intangibles, particulièrement l'article 220 qui verrouille, notamment, le mandat du président de la République.

Toutefois, il rappelle les dispositions transitoires en cas de fin de mandat du président de la République. Ainsi, l'article 70 stipule : « Le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. A la fin de son mandat, le président de la République reste en fonction jusqu'à l'installation effective du nouveau président élu ». Le débat est donc clos à ce sujet et les rumeurs en circulation sont battues en brèche de la manière la plus claire.

Quant aux concertations nationales, le co-président du présidium insiste sur la liberté des débats qui les ont caractérisées. Il en veut pour preuve les recommandations formulées à l'occasion en toute indépendance par les participants. Abordant la question de l'absence de Tshisekedi et Kamerhe aux concertations nationales, Aubin Minaku est d'avis que la nation ne pourrait être prise en otage par des individus. Pour ce qui touche à l'ouverture politique, Aubin Minaku est renseigne que Joseph Kabila  poursuivra dans la même lancée, en opérant davantage d'ouverture en direction de l'Opposition. Selon lui, le prochain Premier ministre intégrera dans son gouvernement des ministres issus des rangs de l'Opposition, bien qu'il doive être issu de la Majorité. Ci-dessous, l'intégralité de cette intéressante interview accordée à Christophe Boisbouvier de Radio France Internationale, RFI.

Encadré

Aubin Minaku, invité-Afrique de RFI

En RDC, Joseph Kabila devrait annoncer, la semaine prochaine, peut-être le mardi 15 octobre 2013, devant les deux Chambres réunies en Congrès, des mesures en faveur de l'ouverture politique. Le chef de l'Etat congolais va-t-il s'inspirer des recommandations faites par les concertations nationales qui se sont achevées la semaine dernière ? Eléments de réponse avec le président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku. Le secrétaire général de la Majorité présidentielle répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

RFI : Que répondez-vous à ceux qui disent que ces concertations nationales, c'était de la poudre aux yeux ?

Aubin Minaku : La réponse est simple : ils ne pouvaient que dire cela, parce qu'ils n'ont pas pris part aux travaux. Tous ceux qui ont pris part aux travaux, les délégués, les experts, les observateurs nationaux comme étrangers, et finalement, même les membres permanents du Conseil de sécurité, se sont rendu compte que les concertations ont été sérieuses. Les délégués ont débattu en toute liberté. Ce sont des résolutions fondamentales qui ont été adoptées. Reste maintenant leur mise en œuvre à partir du discours du président de la République devant le Congrès.

Officiellement, ces concertations réunissaient le pouvoir et l'opposition. Mais les deux principaux opposants, Etienne Tshisekedi (UDPS) et Vital Kamerhe (UNC), ont boycotté ces rencontres. Alors, le jeu n'est-il pas faussé depuis le début ?

Les concertations nationales ne concernaient pas que la majorité et l'opposition. Il y a la Société civile, les chefs coutumiers, les experts, etc. J'ajouterais qu'en réalité, l'UDPS évolue en parallèle avec le cadre institutionnel, parce que le chef de l'UDPS se considère comme le président de la République, c'est une situation insolite. Cependant, les élus de l'UDPS à l'Assemblée nationale – une bonne vingtaine – ont pris part aux travaux de concertation nationale.

Vous évoquez les dissidents de l'UDPS qui ont participé à ces concertations, mais depuis vingt ans on compte des centaines de dissidents de ce parti, ce qui n'empêche pas Etienne Tshisekedi de rassembler des millions de voix à chaque nouvelle élection. Est-ce que son absence ne nuit pas à la crédibilité de ces concertations ?

Il a été absent aux élections de 2006 proclamées crédibles par tous. Donc, ce n'est pas sa présence qui crédibilise, même s'il est vrai qu'il a obtenu des voix pendant les dernières élections de 2011. Mais la crédibilité des concertations nationales, on la voit à travers le sérieux des recommandations issues de ces concertations. La République ne peut pas être l'esclave d'un parti politique.

A l'issue de ces concertations, les délégués ont fait de nombreuses recommandations en faveur de l'ouverture démocratique. Le président Kabila leur a répondu qu'il présentera bientôt des mesures importantes. Pouvez-vous nous en donner des exemples ?

Je n'ose pas devancer le président de la République dans ses prérogatives constitutionnelles, mais en tout cas il a clairement dit que l'ouverture politique prônée par lui depuis sa prestation de serment, il va davantage la mettre en œuvre.

Avec la nomination d'un nouveau Premier ministre ?

Le Premier ministre émane de la majorité. Ce n'est pas une affaire de Premier ministre tout seul ou d'autres institutions. L'essentiel, c'est que rapidement les recommandations soient mises en œuvre.

Mais si le prochain Premier ministre émane de la majorité, est-ce que ce sera un Premier ministre d'ouverture ?

Nécessairement, le prochain Premier ministre devra gérer un gouvernement où l'on retrouverait des membres de l'Opposition. C'est cela aussi, l'ouverture.

Vous parlez ouverture, vous parlez consensus, cela peut-il être l'occasion de changer la Constitution ?

La Constitution congolaise est claire, il faut la respecter. Et le président de la République l'a toujours dit. Et si dans cette Constitution, les dirigeants estiment qu'il y a nécessité d'une révision dans l'intérêt de la République sur la base de la même Constitution, ce ne doit pas être un tabou. Mais si la Constitution prévoit quelques dispositions intangibles, on ne touche pas aux dispositions intangibles. Donc pour moi, la révision de la Constitution, ce n'est pas un tabou, mais il s'agit d'une révision des dispositions révisables. On ne touche pas aux dispositions intangibles.

Parmi les dispositions intangibles, il y a l'article 220, qui interdit au président Kabila de se présenter en 2016 pour un troisième mandat. A vous écouter, on ne touche pas à l'article 220 ?

C'est une disposition intangible ! On ne touche pas à cette disposition. Ca signifie qu'il y a respect de deux mandats non renouvelables. C'est clair.

Donc, si on ne touche pas à l'article 220, est-ce que ça veut dire que le président Kabila partira en 2016 ?

Le président de la République partira après les prochaines élections. Parce que selon la Constitution congolaise, une institution libère les fonctions quand il y a un autre qui a été élu de façon démocratique. Le jour où on organisera les élections présidentielles dans cette République, et que ce sera gagné par quelqu'un d'autre, celui-là remplacera Kabila.

Mais vous savez bien qu'il y a des figures de la majorité présidentielle, comme Evariste Boshab, qui se prononce en faveur de la révision de la Constitution. Visiblement, vous n'êtes pas d'accord avec elle ?

Je suis quand même secrétaire général de la majorité présidentielle et je ne sais pas s'il y a un organe de la majorité présidentielle qui réclame une révision constitutionnelle pour prolonger le mandat. Je sais qu'il y a des écrits scientifiques. Chacun a le droit de s'exprimer, mais il n'y a aucun organe de la majorité présidentielle qui s'est prononcé dans ce sens-là.

Propos recueillis par Christophe Boisbouvier

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