Crée le 18-09-2013 09H13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 18-09-2013 - 09H19 PAR : XINHUA-ARTV NEWS
Les Etats-Unis se sont félicités mardi de la dissolution de la rébellion Séléka annoncée par le président de la République centrafricaine, tout en s'alarmant une nouvelle fois des troubles dans ce pays. © AFP/Archives Sia Kambou
Washington (AFP) - Les Etats-Unis se sont félicités mardi de la dissolution de la rébellion Séléka annoncée par le président de la République centrafricaine, tout en s'alarmant une nouvelle fois des troubles dans ce pays.
"Nous saluons le décret pris par le gouvernement centrafricain qui dissout l'alliance rebelle de la Séléka", a déclaré la porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki.
"Nous appelons toutes les parties prenantes, notamment les membres de la coalition démantelée de la Séléka, de s'abstenir d'attaquer des civils, et nous demandons au gouvernement intérimaire à Bangui d'assurer la sécurité dans toute la République centrafricaine", a ajouté la responsable lors de son point de presse.
Elle a dénoncé les "violations continues du droit international humanitaire et des droits de l'homme (...) par ces rebelles" dans le nord-ouest du pays.
Le président de transition centrafricain Michel Djotodia a annoncé vendredi la dissolution immédiate de la Séléka, groupe hétéroclite de rébellions et de groupes armés qui l'a porté au pouvoir fin mars, sans fournir aucune explication sur la manière dont il comptait neutraliser les ex-rebelles.
La diplomatie américaine communique très régulièrement sur la situation en Centrafrique ces derniers mois. Washington a fermé son ambassade à Bangui fin décembre, a condamné régulièrement les exactions des rebelles de la Séléka, mais n'a jamais qualifié de "coup d'Etat" leur coup de force ayant entraîné l'éviction le 24 mars du président François Bozizé, aujourd'hui réfugié à Paris.
Aux côtés de la République démocratique du Congo et du Soudan du Sud, la Centrafrique est considérée par le département d'Etat comme un possible refuge du chef de la sanguinaire Armée de résistance du Seigneur, Joseph Kony, venu d'Ouganda et recherché par la Cour pénale internationale et Washington.
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