Crée le 17-09-2013 08H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 17-09-2013 -08H09 PAR : ARTV NEWS
La police de l'archipel semi-autonome tanzanien de Zanzibar a affirmé lundi avoir arrêté et enquêter sur une quinzaine de personnes soupçonnées de lien avec les attaques à l'acide perpétrées contre un prêtre catholique vendredi et deux jeunes Britanniques en août. © AFP/Archives Issa Yusu
Zanzibar (Tanzanie) (AFP) - La police de l'archipel semi-autonome tanzanien de Zanzibar a affirmé lundi avoir arrêté et enquêter sur une quinzaine de personnes soupçonnées de lien avec les attaques à l'acide perpétrées contre un prêtre catholique vendredi et deux jeunes Britanniques en août.
Selon la police, plusieurs de ces suspects sont liés aux islamistes somaliens shebab.
Les 15 personnes, dont certaines ont été libérées sous caution, "sont suspectées d'avoir planifié les attaques contre le prêtre et les deux adolescentes britanniques le mois dernier," a déclaré à la presse le chef de la police locale, Mussa Ali Mussa.
Elles "sont toutes tanzaniennes et certaines sont liées au radicalisme religieux et le groupe shebab", a-t-il précisé.
Le responsable policier a affirmé que les jeunes soupçonnés de liens avec les islamistes somaliens étaient en partance pour la Somalie quand ils ont été appréhendés. "Ces jeunes ont admis qu'ils partaient pour le jihad," a-t-il affirmé.
Le prêtre, Amselmo Mwangamba, a été attaqué vendredi soir dans les rues de Stone Town, le centre historique de Zanzibar classé au patrimoine de l'Unesco. Il a été brûlé au visage, à la poitrine et aux bras. Les jeunes Britanniques, Katie Gee et Kirstie Trup, avaient elles été attaquées à Stone Town, par des inconnus à scooter.
Samedi, le président de Zanzibar, Ali Mohammed Shein, a appelé les habitants à se mobiliser pour empêcher la poursuite de ce type d'attaques. Lundi, le chef de la police a annoncé une vaste opération pour confisquer tout acide détenu illégalement sur l'archipel.
Les agressions, à l'acide mais pas seulement, se sont multipliées ces derniers temps à Zanzibar.
En novembre 2012, un imam avait été attaqué à l'acide. Trois mois plus tard, un prêtre catholique était abattu.
Ces attaques, ainsi que d'autres sur le continent en Tanzanie, ont entraîné des tensions religieuses dans le pays. Musulmans -- estimés à 35% de la population tanzanienne -- et chrétiens -- estimés à entre 30 à 45% -- cohabitaient jusque là pacifiquement.
Zanzibar, peuplé d'environ 1,2 million de personnes, tire l'essentiel de ses revenus en devises du tourisme. Ses îles sont célèbres pour Stone Town mais aussi prisées pour leurs plages de sable blanc.
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