Monday, September 30, 2013

AFRIQUE REDACTION Site d'actualité africaine et internationale . Rédacteur en chef : BONGOS Roger: Actualité ECHÉANCE 2016 : UN ENJEU DE CONCERTATIONS NATIONALES

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Actualité ECHÉANCE 2016 : UN ENJEU DE CONCERTATIONS NATIONALES
Sep 30th 2013, 09:31

Crée le 30-09-2013 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE.  Mis à jour le lundi 30-09-2013 - 11H39PAR :LE POTENTIEL

 

La fin de Concertations nationales est proche. Une plénière est annoncée incessamment pour débattre des recommandations et pistes de solutions dégagées dans les cinq états généraux. Jusque là, l'unanimité semble se dégager autour de la formation d'un nouveau gouvernement qui serait le sceau de la cohésion nationale tant recherchée. Est-ce que ce gouvernement va s'arrêter en 2016 ou dépasser ce cap qui signe la fin constitutionnelle de l'actuelle mandature. C'est l'un des enjeux de ce forum national voulu de tous les espoirs par son concepteur.

Tous les groupes thématiques ayant presque finalisé leurs rapports respectifs, les Concertations nationales ne vont pas tarder de  livrer leur secret. Au niveau du présidium, l'on garde encore espoir sur une issue heureuse au terme de ces concertations, dont la clôture pourrait intervenir au courant de cette semaine. Après avoir gagné le pari d'organiser dans un climat apaisé ce grand forum national, le duo du présidium ne désespère donc pas. Sans doute, conscient de la grande charge qui pèse sur ses épaules, c'est-à-dire conduire à bon port ces assises nationales.

Mais, la question d'un gouvernement, dit de cohésion nationale, reste au centre du débat. Car, en parallèle, se pose celle du respect ou non de l'échéance 2016, fin de l'actuelle mandature. 

Cette double préoccupation divise encore les Concertateurs, plus particulièrement les participants au groupe thématique « Gouvernance, démocratie et réformes institutionnelles ». Des informations parvenues à notre rédaction renseignent que, jusqu'au week-end les membres de cet atelier n'arrivaient pas à dégager une position commune à défendre devant la grande plénière. C'est dire qu'après des travaux en ateliers, les Concertations nationales abordent leur étape la plus cruciale. A moins  d'un mot de passe, les plénières risquent de donner lieu à des joutes oratoires autour des résolutions et recommandations du forum national.

S'il reste acquis que le consensus a été dégagé sur la formation d'un nouveau gouvernement, issu de la nouvelle majorité présidentielle composée de participants aux Concertations nationales, le sujet ne mettrait encore pas tout le monde d'accord sur les conséquences collatérales qui découleraient. D'où, ces questions : qu'en sera-t-il de l'échéance 2016 dans un contexte de formation d'un gouvernement sorti d'une nouvelle majorité ?

Les Concertateurs ont-ils pris en compte, ou mieux, ont-ils pris au sérieux le calendrier électoral rendu public dernièrement par le président de la CENI ? Difficile de le dire pour l'instant. Toutefois, ces préoccupations sont liées au débat sur le renouvellement ou non du mandat du président de la République et d'autres institutions tels l'Assemblée nationale et le Sénat.

Les deux questions fondent le débat partant des participants au groupe thématique « Gouvernance, démocratie et réformes institutionnelles », où s'affrontent deux tendances, jusqu'au niveau de tous les Concertateurs. La première, rapporte-t-on, s'est formée autour des défenseurs de la thèse du respect de l'échéance 2016, supposée mettre fin au mandat actuel du président de la République et des députés nationaux. La seconde est soutenue par ceux qui trouvent que le consensus entre politiques vaut plus que les textes et les échéances qui en découlent.

La démocratie consensuelle

Apparemment, c'est l'enjeu caché des Concertations. L'argumentaire est développé par les  tenants de la démocratie consensuelle. Selon ces derniers, « la RDC n'a pas besoin de limitation de mandats ». Ils estiment que les coutumes et pratiques qui mettent d'accord la classe politique peuvent primer sur les textes et autres échéances électorales : « La RDC a besoin d'un système qui n'abuse de personne ».

Les démocrates « consensuels » rappellent qu'en convoquant les Concertations nationales, le président de la République a pris conscience des limites du processus électoral. Il s'agit des frustrations et mécontentements suscités par les élections présidentielles de 2006 et 2011. Le fond du profond, selon eux, serait le faible écart de scores entre les candidats à ces deux  scrutins. En 2006, Joseph Kabila a réalisé 58,5 % de suffrages universels contre 41,95 % pour Jean-Pierre  Bemba. En 2011 Joseph Kabila a été plébiscité gagnant avec 48,95 % tandis que son challenger, Etienne  Tshisekedi avait été crédité de 32,33 %.

Les tenants de la démocratie consensuelle laissent entendre que la non-prise en compte de cette réalité a eu pour effet de laminer la cohésion nationale, laquelle est pourtant indispensable pour la participation de tous au développement du pays.

Solution ? Corriger les erreurs du passé. Les démocrates « consensuels »  proposent et insistent pour que, désormais, les gagnants des élections apprennent à gérer le pays avec les perdants !

 

Suivant cette version, la formation d'un gouvernement de cohésion nationale – décision éminemment politique – va imposer un nouveau contexte politique et susciter dans la scène politique de nouveaux acteurs politiques. De ce point de vue, les tenants de cette thèse jugent inopportuns qu'on puisse encore se soumettre à l'échéance. Au nom de la cohésion nationale qui va se créer à l'issue des Concertations nationales – du reste matérialisée par la formation d'un nouveau gouvernement- il deviendra impérieux de négocier une nouvelle feuille de route électorale. Ce qui, inexorablement, fera sauter le verrou de 2016, sans que la constitution ne soit énervée.

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