Ces exercices ont commencé hier, mardi, et devront durer plusieurs jours. Selon le porte-parole de l'armée israélienne, ces exercices s'inscrivent dans le cadre des programmes d'entrainement annuel, tandis que les analystes politiques les ont évaluées au-delà des programmes militaires ordinaires de ce régime dans le plateau de Golan, d'autant plus qu'elles se déroulent sur un fond de menaces de guerre, d'ailleurs, intensifiées, des Etats occidentaux, contre le gouvernement syrien.
En fait, le régime sioniste agit de sorte à se maintenir prêt à rejoindre à l'éventuelle frappe anti-syrienne, en cas de guerre, et de poursuivre, toujours, ses objectifs expansionnistes, en Syrie. L'intensification des agissements militaires israéliens le long des frontières avec la Syrie, aussi, est évaluable, dans le cadre des coordinations dans le sens du complot américano-sioniste qui vise la résistance anti-israélienne dans la région ; or, sur le terrain, les groupes terroristes déciment les forces sécuritaires et les civils sans distinction, cherchant à aplanir le terrain à une intervention militaire étrangère qui aboutirait au renversement de l'autorité centrale syrienne, le plus grand obstacle aux politiques expansionnistes d'Israël, dans la région.
Le régime sioniste qui a eu un rôle majeur dans l'appui aux groupes terroristes, en Syrie, cherche, dans les conditions actuelles, de plus grands moyens d'ingérence, afin de mieux poursuivre ses objectifs hégémoniques, dans ce pays. Simultanément aux menaces grandissantes de guerre brandies par les Occidentaux et sous la houlette des Etats-Unis à l'encontre de la Syrie, Israël a intensifié ses agissements militaires sur les frontières communes. Ces agissements, ainsi que les attaques consécutives menées, ces derniers mois par Israël, contre certaines régions de la Syrie, ne laisse aucun doute sur le fait que ce régime vise à faire avancer ses objectifs funestes dans ce pays. Certains médias ont laissé entendre qu'Israël envisage de créer une zone tampon, dans un lieu à une distance de dizaines de kilomètres, aux profondeurs du territoire syrien. Cette mesure a, certes, pour objectif de renforcer l'occupation du Golan et d'occuper davantage des parties du territoire syrien.
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