Crée le 12-08-2013 06H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 12-08-2013 - 11H45 PAR : LEPOTENTILE
Aux commandes du gouvernement
Alors que la classe politique congolaise s'agite dans l'espoir de voir se mettre en place un gouvernement d'union nationale, à l'Hôtel du gouvernement, on reste serein. Tous derrière le Premier ministre, Matata Ponyo Mapon, regardent dans la même direction pour plus de visibilité du projet de « Révolution de la modernité », prôné par le chef de l'Etat. Sur le bureau du Premier ministre, des félicitations pleuvent, saluant son courage et sa détermination à relever le défi. La dernière en date est celle émanant du directeur général du Programme alimentaire mondial (PAM), Ertharin Cousin.
Patrice-Emery Lumumba avait bien raison de prédire qu'un jour, l'histoire du Congo sera écrite par ses propres fils. A l'Hôtel du gouvernement, un digne fils du pays, Matata Ponyo Mapon, successeur de Lumumba au poste de Premier ministre, est en train de réécrire de la plus des manières l'histoire de la RDC.
Depuis sa nomination en avril 2012, Matata Ponyo a presque déjoué tous les pronostics, faisant tomber un à un tous les clichés négatifs, souvent collés à la RDC. En posant des actes qui comptent, Matata rassure. Et la pertinence de ses actions est telle que sa renommée a franchi les frontières nationales.
APRES LES USA ET LA SUEDE, VOICI LE PAM
Ainsi, après les ambassadeurs des Etats-Unis et de la Suède qui ont loué son travail, alors qu'ils étaient partis lui dire au revoir à l'issue de leur mandat en RDC, le directeur général du PAM, Ertharin Cousin, vient de leur emboiter le pas. Après son passage en RDC, l'homme a gardé de bons souvenirs du Premier ministre congolais. Il le lui a dit dans une lettre adressée depuis Rome, siège du PAM.
Le directeur général du PAM ne manque pas de mots pour étaler tout l'estime qu'il porte au Premier ministre Matata. « Ce fut un plaisir, écrit-il, de vous rencontrer lors de ma visite en République démocratique du Congo. Comme je le mentionnais, cette rencontre était très importante, car bien trop souvent le communauté internationale oublie l'ampleur de la crise humanitaire en RDC ».
Mais, c'est sur le bilan socioéconomique de Matata que le directeur général du PAM s'est montré plus explicite. Sa déclaration lève toute équivoque sur le bon choix de Matata par le président Kabila au poste de Premier ministre. L'ambassadrice sortante de la Suède qui l'a déclaré tout haut devant la presse ne s'était donc pas trompée.
« Je suis d'accord aussi sur le fait que la RDC a un énorme potentiel. Je salue également votre leadership et les avancées significatives que vous avez engagées dans la lutte contre la corruption et la réforme du paiement des fonctionnaires », note à ce propos le n°1 du PAM.
LA CONSTANCE DANS LES ACTIONS
« On reconnaît un arbre par ses fruits », rappelle une sagesse biblique. N'en déplaise son à ses détracteurs, Matata paraît aujourd'hui comme le Premier ministre que Joseph Kabila attendait depuis bien longtemps pour l'accompagner dans sa lourde tâche de reconstruction de la RDC.
Il y a un moment, se rappelle-t-on, le chef de l'Etat était à la recherche de 15 hommes, engagés et déterminés, prêts à l'aider à faire avancer la RDC. Décidément, en Matata, le chef de l'Etat a résolu le problème. Car, Matata convainc. Non seulement qu'à l'intérieur tous reconnaissent la pertinence de son engagement, mais de plus en plus à l'extérieur, on n'hésite plus de saluer publiquement son action.
Avec Matata à la Primature, la bonne gouvernance s'est érigée finalement comme mode de gestion des affaires publiques. La rationalisation des dépenses et la maximisation des recettes sont vécues au quotidien, permettant à l'Etat de faire de grandes économies pour financer de grands projets d'investissements. Ainsi, des secteurs longtemps laissés en abandon, comme ceux de l'éducation, de la santé et des infrastructures sont financés sur fonds propres du gouvernement. Les sceptiques à la « Révolution de la modernité », projet cher au chef de l'Etat, déchantent. Car, Matata est parvenu à donner un contenu à ces projets, en engageant des projets à impact visible et immédiat, directement profitables à la population.
La bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l'Etat a atteint sa vitesse de croisière. Malgré certaines difficultés dans les territoires reculés de la RDC, la bancarisation n'est plus un mythe, garantissant par conséquent de la paie des fonctionnaires de l'Etat. Ce qui donne finalement la possibilité aux ménages de planifier, de budgétiser et même d'accéder au crédit. Chose invraisemblable il y a quelques années.
C'est l'ensemble de ces efforts de réforme, entreprise avec minutie, sous l'œil vigilant du président de la République, qui sont salués de toutes parts.
Ce qui devait donner matière à réflexion à ceux qui, dans la perspective des concertations nationales, rêvent déjà d'un gouvernement d'union nationale. Est-ce le, moment, se dit-on, de changer une équipe qui gagne ?
Dans tous les cas, le peuple congolais a compris de quel côté se trouvent ses intérêts. C'est évidemment dans le camp de ceux qui se soucient de l'amélioration de ses conditions de vie. Depuis une année, des actes sont posés, lui garantissant enfin un avenir meilleur. Il s'agit aujourd'hui de consolider ces acquis et de renforcer davantage la cohésion autour de l'action du gouvernement pour barrer la route aux pêcheurs en eaux troubles qui ont trouvé aux concertations prônées par le chef de l'Etat un bon tremplin pour accéder aux charges publiques. Pas pour l'intérêt collectif, mais dans un but purement individuel.
La machine de la reconstruction étant lancée en pleine vitesse, le moment ne se prête pas à un quelconque recadrage de l'action du gouvernement. Certes, le chien ne va pas se lasser d'aboyer. Mais, avec Matata aux commandes du gouvernement, la caravane continuera d'avancer sous la houlette du président Joseph Kabila Kabange.
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