Saturday, July 6, 2013

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EMOTIONNE PAR SES TEXTOS A NTAHWA - Le pasteur Denis Lessie fait une crise de tension
Jul 6th 2013, 07:52

 

 

Crée le 06-06-2013 07H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 06-06-2013 - 11H25  PAR : CONGO NEWS



Jusqu'avant l'audience publique du jeudi le 27 dernier, Denis Lessie était sûr que Jean Baptiste Ntahwa (JBN) n'avait pas des preuves palpables des faits pour lesquels, il est poursuivi. Notamment, d'escroquerie. A sa grande surprise, JBN va à la même occasion, produire par devers le juge, tous les textos lui envoyés par ce pasteur surnommé «escroquer n'est pas bon». Dans lesquels, ce dernier a fait allusion aux faits mis à sa charge. Après leur lecture, ce prévenu s'est vu démasqué. Ce qui lui a valu des insomnies cette lui-là. Au cours de laquelle, il fera une crise de tension qui, le conduira à une série de perfusion depuis son lieu de détention, la prison militaire de Ndolo.
Toute personne, bien que prévenue, qui tient à se disculper, voire à sauvegarder son image, aurait subi les mêmes sort que Denis Lessie. Celle de faire une crise de tension, à la suite de la lecture de propres textos. Lesquels confirment en réalité les faits qu'il niait jusque-là. Et pour lesquels, il réclamait à cor et à cri les preuves.
Il était 11 heures passées, lorsque Denis Lessie et ses co-accusés ont fait leur accès dans la salle d'audience. Contrairement à ses coéquipiers, le pasteur «escroquer n'est pas bon» n'était pas apparemment dans ses états habituels que d'une attitude malade moins encore triste. Tenez ! Sur ses deux mains, l'on pouvait apercevoir des sparadraps. Comme quoi, il a fait l'objet d'une série de perfusion pour avoir fait une crise de tension, juste après l'audience du 27 juin dernier. Au cours de laquelle, la partie civile Jean Baptiste Ntahwa avait déposé sur la table du juge, les textos que ce prévenu lui avait, en son temps, envoyés dans le cadre des faits pour lequel, il est poursuivi. «Il était très émotionné, après l'audience en question, à cause de ces textos. Il ne s'attendait pas que la partie civile les conserverait jusqu'à ce jour», confie un de ses proches.
Ces textos n'ont pas seulement produit d'effets dans le chef de Denis Lessie même aussi dans le camp des fidèles de son église. Déjà, à l'audience du 27 juin dernier, certains d'entre eux comprenant déjà que leur berger n'arriver à se défendre, murmuraient de ne pas être à l'audience d'hier 4 juillet. Ce qui a été constaté, moins d'entre eux, s'y sont présentés. D'après son proche, Lessie était au courant que ces fidèles étaient déçus à cette audience là. Ce qui l'a davantage ruiné.

Le prévenu Denis Lessie continuait à réclamer les preuves à la partie civile Jean Baptiste Ntahwa (JBN). Ne sachant pas que ce dernier avait conservé tous les textos qu'il(Lessie) a eu à lui envoyer, depuis juillet 2012, dans le cadre d'escroquerie pour laquelle, il est poursuivi. Le contenu reflète servilement les faits déposés par JBN au tribunal. A tel point que des fidèles de ce pasteur, surnommé «escroquer n'est pas bon» vont juste après la lecture de ces sms, combien patents, vider la salle d'audience de la prison militaire de Ndolo, où est jugé leur berger. Certains vont même jurer de ne plus y assister. Mieux, de ne plus l'assister moralement. A l'audience du jeudi 27 juin dernier, devant ses fidèles, venus assister à son procès, le pasteur prévenu Denis Lessie dit «escroquer n'est pas bon», s'est vu confondu à la lecture de ses sms envoyés à Jean Baptiste Ntahwa (JBN). Leur contenu reflète sans doute les faits, tels que relatés par Ntahwa, lors de son audition à sa charge des prévenus. Notamment, le fait pour Lessie d'avoir dans un de ces textos fait savoir qu'il venait de parvenir à Joseph Kabila, la jeep Audit que JBN lui a offerte. Mais comme toujours, malgré le contenu patent de ces sms, Lessie est resté de marbre dans ses dédits.
Primo, il va nierla propriété de ce numéro : «Je ne connais pas ce numéro…», répond-t-il au juge. Peu après, ce pasteur prévenu dont l'attitude devant le juge, ne se dissocie pas de l'infraction lui reprochée, va reconnaitre l'avoir utilisé, mais en 2010, souligne-t-il, avec tâtonnement. Alors que ces messages d'après les dates de réception, remontent de juillet à septembre 2012, période même des faits(D'après l'acte d'accusation, Lessie qui se faisait passer pour le conseiller spirituel du chef de l'Etat, a proposé à la partie civile JBN par des ruses, le règlement à l'amiable à travers lui, d'un litige inventé par lui, qui opposerait ce ministre honoraire du budget à la soeur de Raïs. Comme prix de la paix, JBN devait offrir via lui, une jeep à Janeyt Kabila, une autre à son frère Joseph Kabila ainsi qu'à leur mère appelée affectueusement maman Syfa. Ce qui sera fait par JBN qui, malgré ne s'être rien reproché. Mais JBN était devant une ruse de haute portée, que quiconque placé dans les mêmes conditions que lui, céderait. Son consentement était vicié par les procédés utilisés par le pasteur «escroquer n'est pas bon». Qui, a opéré avec un sosie de Joseph Kabila qui a joué le rôle du petit du chef de l'Etat. Malheureusement, les trois jeeps pour l'achat desquelles, Lessie a perçu l'argent auprès de JBN ne seront jamais arrivées à la destination).

Panique

Nous sommes jeudi 27 juin, à la prison militaire de Ndolo. Il est 16 heures passées, lorsque le tribunal a autorisé à ce que la partie civile Ntahwa fasse lire le contenus des messages que le prévenu Denis Lessie lui a envoyés, dans le cadre de l'entreprise criminelle que ce dernier est accusé avoir montée, en sa qualité du conseiller spirituel du chef de l'Etat qu'il prétendait être. Personne de prévenus, ni de leurs avocats avaient cru que ces messages pouvaient encore être conservés par Ntahwa, vu la durée de leur émission ou réception, soit pratiquement une année, depuis que ces sms ont été émis entre juillet et septembre 2012.
Lorsque Ntahwa fera venir son téléphone, c'est la panique qui va élire domicile le camp de la défense. Ça y est. Je vois déjà, le prévenu Lessie au même moment, solliciter du juge l'autorisation d'aller «se soulager».Puis, ce sont ses avocats qui se ruent pour solliciter du juge la parole. Pour quelles fins? S'opposer à la lecture de ces sms. Comme quoi, le greffier à qui le juge a ordonné la lecture, ne serait pas compétent à le faire. Et qu'il faillait requérir un expert pour ce faire. A cette opposition, va réagir l'officier du ministère public, surnommé «mal à l'aise» dans ce procès. (Ce surnom, est dû au fait, lorsqu'il prend parole pour soutenir son réquisitoire, c'est tout le camp de la défense qui est mal à l'aise, en particulier les fidèles de l'église de Lessie). «Je vois une très forte agitation, soit parce qu'une vérité veut sortir, soit on veut cacher quelque chose», fait savoir l'officier du ministère public. Et de poursuivre : «qu'on laisse le greffier lire les sms…je ne vois aucun mal, d'ailleurs cela va permettre au tribunal d'avancer avec son instruction». Finalement, le juge va prendre position. «Est-ce que pour lire le message, il faut un expert?», s'interroge-t-il. Et de calmer les esprits : «le tribunal ne refuse pas la réquisition d'un expert, mais ces messages doivent d'abord être lus. Si contestation y est, c'est alors qu'il fera appel à la société de télécommunication en vue de certifier leur authenticité».Point à la ligne. La lecture peut commencer, une vingtaine des sms environ à parcourir. Le premier: «le chef de l'Etat me fait pression…». La pression en question qui lui serait faite par le chef de l'Etat est par rapport à la jeep Audit que Ntahwa devrait lui acheter et qu'il traîner à le faire. A travers ces sms, Lessie, alors faux conseiller spirituel du chef de l'Etat, voulait faire croire à Ntahwa que le Président de la République était impatient d'avoir cette jeep. Il lui écrira encore: «le chef m'a blâmé et m'a traité de moins sérieux, tu m'as déçu…». Dans un autre message, comprenant que Ntahwa traînait à céder à sa ruse, Lessie lui fera savoir: «qu'on laisse alors? Rends-toi compte des efforts que nous avons déjà faits. Tu veux qu'ils se soldent en vain?». Les efforts en question dont Lessie faisait allusion dans son texto est le fait que Ntahwa avait déjà déboursé de l'argent via lui pour l'achat de la jeep de Janeyt Kabila (qui n'avait jamais reçu et n'était au courant de rien). Et que si celle du chef de l'Etat n'est pas achetée, le travail serait fait en vain. C'est-à-dire, Ntahwa n'aurait pas fait la paix effective avec sa soit disant adversaire. Mieux, avec la famille présidentielle. Résolument, toutes ces pressions par Lessie consistaient à stimuler Ntahwaà s'exécuter, à lui remettre des sommes d'argent qui, en, réalité n'étaient que pour son propre compte.

Les fidèles se désolent

Sans doute, ces messages le clouent davantage, jusqu'à pousser ses fidèles, qui clamaient jusqu'à ce jour, l'innocence de leur pasteur, à commencer un à un, à vider la salle d'audience. «Cette affaire fait vraiment ma honte en tant que fidèle de son église. En tout cas, le jeudi prochain, je ne viendrai pas y assister…», murmure une dame, fidèle du pasteur «escroquer n'est pas bon», qui n'a pu cacher sa déception sur le contenu de ces sms.
Après lecture, le juge posera la question à Lessie : «prévenu Lessie, reconnaissez-vous ce numéro et ces sms?». Réponse : «Non, je ne sais où est-ce qu'il les avait eus». Cependant, Ntahwa confirme que c'est le numéro à travers lequel, ils se communiquaient. Il n'est pas le seul. «Je connais ce numéro, il appartient à l'évêque, je l'ai déjà joint à travers…», souffla une de ces fidèles à basse voix sa camarade. Cependant, parmi ces messages, il y avait d'autres dans lesquels, Lessie sollicitait une aide financière à Ntahwa afin de subvenir à la santé de son épouse, qui venait en son temps d'accoucher en césarienne à l'hôpital CMK.
Le tribunal lui posera une autre question : «Est-ce que votre femme a mis au monde en césarienne?». Réponse : «oui». «Dans quel hôpital?». Réponse : «CMK». Lorsque Lessie se rendra compte d'avoir donné ces informations qui, corroborent avec celles lues au téléphone de la partie civile Ntahwa, il va se dédire à la question suivante. Ainsi, le tribunal va lui reposer cette question: «prévenu Lessie, reconnaissez-vous ce numéro?». Réponse : «oui, mais je ne l'utilise plus, je l'ai utilisé en 2010, puis j'ai donné cela à mon cousin qui est déjà parti…». Indice.
Pourtant, les dates de réception de ces sms, d'après la lecture du greffier, remontaient à2012, soit entre juillet et septembre, la période qui couvre ces faits. Dès le départ, les avocats de la défense avaient tendance à plaider pour faux, l'authenticité de ces sms. Qu'à cela ne tienne, l'expertise éventuelle de la société de télécommunication à laquelle appartient ce numéro va départager les parties.
En matière d'expertise des sms et appels téléphoniques, le procès dit Chebeya sert déjà de jurisprudence. C'est grâce aux experts des sociétés de télécommunications que la cour militaire d'appel de la Gombe a notamment, su fondé son intime conviction et établir les responsabilités.
PAPPY MBAKI

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