Crée le 09-07-2013 07H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 09-07-2013 - 09H15 PAR : LE POTENTIEL
La dernière mutinerie de la Prison centrale de Makala à Kinshasa (ex-CPRK) continue d'alimenter les conversations. Les dessous de cette action menée en vue de remettre de l'ordre au sein de cette maison carcérale de la République démocratique du Congo a produit également des dommages collatéraux, notamment auprès des femmes détenues et autres visiteuses.
L'action amorcée par une association de promotion des droits de l'Homme, enfonce davantage la RDC comme pays qui ne respecte pas les droits de l'Homme et particulièrement ceux de la femme. L'auditorat qui est appelé à mener des enquêtes devra faire diligence en vue d'appréhender et mettre hors d'état de nuire tous ceux qui se seraient permis de commettre des infractions de violences faites aux femmes et aux jeunes filles.
Le mystère persiste encore quant aux victimes de cette opération de police voulue par la nouvelle direction de ce centre carcéral. Des sources de cette association sont formelles, la violence était au rendez-vous à la Prison centrale de Makala, en début de semaine dernière. Aussi cette asbl s'est-elle empressée de saisir l'auditorat militaire supérieur, « pour des cas de violences faites à l'égard des femmes ».
Selon cette association qui s'appuie sur la version des faits rapportés par des visiteurs présents lors de la mutinerie, plusieurs femmes ont été violentées, séquestrées et « violées », sans clairement indiquer leur identité. Le climat de confusion qui prévalait à la CPM avait permis la commission de ces forfaits. « Des démarches sont en cours en vue d'aider les victimes de ces actes impitoyables à obtenir réparation », a encore indiqué la source.
Cette association de promotion et protection des droits de l'Homme demande par ailleurs que la vérité sur le bilan exact des violences de l'ex-CPRK soit révélée au public. Cela, poursuit-elle, « pour que toutes les victimes, à quel titre que ce soit, soient dédommagées et les responsables démasqués, et punis.
« C'est alors que la République démocratique du Congo pourra tenir sa promesse faite à la nation et au monde en ce qui concerne l'élimination de toutes les formes de violences faites à la femme et à la jeune fille », lit-on dans la déclaration de cette asbl qui milite depuis plusieurs années en faveur de la promotion des droits de l'Homme en RDC.
A noter qu'en marge de cette mutinerie, le bilan officiel fait état d'aucune perte en vies humaines. D'autres sources, quant à elles, allèguent au moins deux morts et plusieurs blessés.
L'auditorat militaire est ainsi appelé à confirmer ou à infirmer ces allégations afin de faire de la RDC, un vrai Etat de droit où la protection des victimes est sauvegardée.
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