Monday, June 10, 2013

La Référence: Myriam Basosila rappelle l’histoire de la traite des Noirs au XIXè siècle

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Myriam Basosila rappelle l'histoire de la traite des Noirs au XIXè siècle
Jun 10th 2013, 08:47

Annonçant la sortie du livre « Le voyage de Disasi Makulo « 

Myriam Basosila rappelle l’histoire de la traite des Noirs au XIXè siècle

 » Le voyage de Disasi Makulo « ,  un récit rédigé par Mme Myriam Basosila Mbewa, sa sortie a été annoncée pour le mois prochain, au cours d’un point de presse du 6 juin dernier dans la capitale congolaise. Journaliste de profession, l’auteur de l’ouvrage a voulu retracer l’histoire de son grand-père, qui selon elle trouve son origine dans la traite des Noirs et,elle a plus basé ses analyses sur la vie des captifs à l’époque où plusieurs  explorateurs britanniques avaient envahi l’Afrique ainsi que certains commerçants en provenance du Moyen-Orient.

D’après elle,   » Le voyage de Disasi Makulo « , est une histoire vraie et un fait vécu par un petit enfant,  âgé d’au moins  neuf ans qui vivait paisiblement avec ses parents  dans un petit village appelé Bandio situé au nord de la RDC.

Le calvaire de Disasi Makulo, commencera le jour où  il s’était rendu dans autre village pour passer quelques jours de vacances chez sa tante paternelle. Il sera capturé, lui et le mari de sa tante, par des marchands d’esclaves venus du Moyen-Orient, vers la fin du XIXe siècle. Surnommé par la suite  » Lisasi  » qui veut dire  » Cartouche  » en lange swahili, le pauvre Disasi et son compagnon Mafuta, furent vendus à un explorateur européen, qui  faisant foi aux recherches de Myriam Basosila, pourrait-être Henri Morton Stanley.

A en croire l’auteur, ce dernier les garda dans son équipage pendant le temps du voyage jusqu’à Kinshasa, capitale Rd congolaise puis les revendit à son tour au missionnaire de Baptist Missionary Society, auprès du M. M.A.G Swinburne, chef de ladite mission à Kinshasa et qui mourut à Matadi aux mains de deux esclaves.

Durant le second voyage de Disasi et Mafuta, l’ouvrage nous renseigne que les ravisseurs avaient du moins pris soins de leurs esclaves, en mettant à leur disposition un

mwalimu  » professeur  » qui leur apprendra à écrire et à lire. Intéressé à l’écriture, Disasi Makulo passait plus son temps à reproduire les lettres qu’écrivait Mwalimu sur une planche et ainsi apprit à écrire son nom.

Au troisième voyage, les esclaves capturés à Biando depuis plus de vingt-ans, deviendront des catéchismes quand bien même qu’ils ne connaissaient pas Dieu. Après avoir vécu 30 ans dans l’esclavagisme de l’homme blanc, Disasi  n’avait plus une idée réelle de leur forêt  mais connaissait encore les petites notions de sa langue maternelle.

Etant devenu l’homme de confiance M. Grenfell, l’un des missionnaires de BMS, Disasi arrachera l’opportunité de revoir son village natal.  A leur avantage, le missionnaire de BMS leur avait appris à lire, à enseigner la Bible, à conduire les bateaux, à construire des maisons, etc.

Myriam mérite un soutien

Originaire de la République Démocratique du Congo, Mme Myriam Basosila, a, devant la presse laissé entendre que cet ouvrage est rédigé en mémoire de son grand-père Disasi Makulo.  D’une part, elle a aussi précisé que la publication de ce récit vise à soutenir la mission du village de Yalemba construite grâce au retour de Disasi. «   Le bénéfice de mon ouvrage peut profiter au village de Yalemba afin de contribuer à la

construction de salles des classes « , a-t-elle ajouté.

D’autre part, l’auteur dudit livre mérite d’être soutenu par le gouvernement congolais car elle incarne parmi les rares femmes des médias de son pays.

Sur ce, Myriam Basosila

lance un appel à tout les ressortissants de Basoko en particulier et à tous les Congolais en général afin de travailler pour l’intérêt de ce village qui semble mis dans les oubliettes.

Par ailleurs, elle a aussi invité sa famille biologique à soutenir ladit projet et de porter à cœur la mission de Yalemba.

Pendant son séjour en RDC, Myriam Basosila a rassuré d’être déjà en contact avec les ministres de la culture et arts, et du Genre, Famille et de l’Enfant en vue d’une bonne promotion de cet ouvrage.

Pour sa part, l’auteur de cet ouvrage proposera au ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel d’intégrer son œuvre comme manuel scolaire en RDC, car selon elle, le fait vécu dans ce récit retrace également l’histoire du Congo à l’époque des colonisateurs. Il sied de noter que l’ouvrage compte 121 pages.

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