Crée le 03-06-2013 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 03-06-2013 -11H55 PAR :OBSERVATEUR
C'est pourquoi, il a félicité le président de la République pour sa vision de la révolution de la modernité et celle de faire de l'emploi un des chantiers de la RDC, sans lequel il n'y aurait jamais une politique de l'emploi et de la formation professionnelle, source de la réduction de la pauvreté.
L'emploi étant le socle et l'indicateur de toute économie, a-t-il souligné, il va de soi que la formation professionnelle soit au centre des préoccupations de la nation moderne. Aussi, il a remercié le Premier ministre Matata pour avoir fait de l'enseignement technique et la formation professionnelle, un des axes majeurs de la politique de son gouvernement. Selon lui, c'est pour la première fois que la RDC connaît la révolution dans ce secteur.
Dans son discours, le patron de l'INPP a salué et remercié le gouvernement japonais à travers son ambassadeur ainsi que le représentant résident de la JICA en RDC pour la coopération exemplaire et le soutien au plan de développement qui feront de son institution un pool des compétences en RDC et une référence en Afrique. A ce propos, il a rappelé les trois axes autour desquels s'articule l'assistance du gouvernement japonais en RDC à savoir : la formation des formateurs, les équipements, ainsi que les infrastructures. Il a révélé qu'avec l'Empire du Soleil levant, l'INPP a mis en place un plan national de formation de formateurs de cet établissement public et qu'à ce jour il y a déjà plus ou moins 200 formateurs formés au Japon, au Sénégal et à Kinshasa.
Dans le domaine des infrastructures, il a noté les réalisations suivantes : la construction de la direction provinciale du Nord-Kivu avec les fonds de contrepartie, les bâtiments de la direction provinciale à Kisangani. A Kinshasa, il sera érigé un bâtiment ultramoderne pour une valeur de 23 millions USD, équipements compris. Actuellement, une requête est introduite auprès de la JICA pour la construction d'un bâtiment de haut niveau au Katanga.
Maurice Tshikuya,le maître d'œuvre
Depuis l'avènement de Maurice Tshikuya à la tête de l'INPP, la coopération entre cet établissement public et le gouvernement japonais a pris une grande ampleur. D'aucuns savent que les partenaires de la RDC n'ont pas l'habitude de décaisser leurs fonds lorsqu'ils doutent de la transparence de leur gestion. C'est pourquoi, la palme doit revenir à l'ADG de l'INPP qui fait tout pour que la coopération avec le Japon à travers son agence de développement la JICA se poursuive pour l'intérêt supérieur de la nation congolaise et surtout de sa jeunesse qui doit être bien formée pour assurer comme il se doit l'avenir du pays.
Ce bâtiment, une fois achevé, sera le plus grand centre en Afrique, du moins pour le moment, car le monde étant en perpétuelle mutation, l'on ne sait jamais un autre pays peut entretemps damner le pion à la RDC. Ce nouveau site de formation va permettre d'accroître la capacité d'accueil de l'INPP de 50%. Cet établissement qui est la structure pourvoyeuse du ratio emploi-qualification est en train d'entrer dans sa nouvelle marche pour le redressement socio-économique de la RDC.
A l'occasion de la cérémonie du 27 mai, le patron de l'INPP a laissé entrevoir sa volonté de devenir de plus en plus performant en vue de faire de son établissement un des socles de la relance socio-économique de la RDC. Pour rappel, cet établissement intervient dans divers domaines de formation. Il s'agit notamment de la mécanique auto, le froid, l'électronique, la plomberie, la maçonnerie, et parmi les dernières créations l'esthétique, la coiffure et la peinture à Kinshasa, et la culture des champignons à Bukavu.
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