Crée le 22-06-2013 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 22-06-2013 - 13H15 PAR : LE POTENTIEL
Fermé il y a une semaine, soit le 15 juin, pour des vacances parlementaires, l'hémicycle du Palais du peuple n'ouvrira ses portes qu'au 15 septembre prochain. Durant trois mois, les élus du peuple devront i retourner à la base pour s'imprégner de la réalité des problèmes qui s'y passent et proposer des solutions concrètes dans les rapports qu'ils auront à produire. Pour ce faire, ils devront plus s'intéresser aux doléances de leurs électeurs que de s'adonner aux fioritures.
Les usages parlementaires prévoient, en principe, l'arrêt des activités parlementaires pendant trois mois. Durant cette période, députés et sénateurs sont appelés à gagner leurs bases respectives et prêter une oreille attentive aux doléances de leur électorat.
En effet, outre les sénateurs qui attendent encore le calendrier fixant l'organisation des élections provinciales dont ils émanent, les députés nationaux avaient, au cours de la campagne électorale en 2011, promis monts et merveilles à leurs électeurs, oubliant parfois leur mission de législateur.
Se trouvant aujourd'hui en plein mandat, certains d'entre eux sont conscients d'avoir commis cette imprudence. Pour ce faire, ils devront profiter de ces vacances parlementaires pour rectifier le tir. A notre avis, leurs messages devront consister, non seulement à éclairer leurs électeurs sur leur mission de parlementaire, mais aussi à les sensibiliser davantage aux défis actuels auxquels est confrontée la République démocratique du Congo. Les propositions de la base pourront servir à l'élaboration de leurs rapports.
HALTE AUX FIORITURES
En République démocratique du Congo, beaucoup de parlementaires dénaturent le sens à donner aux vacances parlementaires. Au lieu de se limiter à l'essentiel, ils excellent dans des fioritures. D'abord, ils passent plus de temps dans la capitale pour ensuite atterrir dans leurs fiefs électoraux à l'approche de la rentrée parlementaire. Juste le temps d'offrir des biens de première nécessité, caméra à l'appui, et vite revenir dans la capitale.
Entre-temps, ils n'auront pas consacré suffisamment de temps à écouter et communier avec leur base. Ces parlementaires prennent-ils réellement en compte les desideratas de leurs électeurs ? Telle est la question que l'on se pose, à voir les conditions dans lesquelles vit aujourd'hui les populations congolaises.
Comme nous l'avons souligné ci-haut, en cette période des vacances parlementaires, le parlementaire congolais doit être plus visible à la base que dans la ville de Kinshasa. De cette manière, il côtoierait davantage son électorat et comprendrait réellement les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Donc, il y a lieu de privilégier l'essentiel aux futilités.
DIFFICULTES REELLES
L'opinion n'ignore certes pas la situation sécuritaire qui prévaut dans l'Est de la République démocratique du Congo. Depuis des mois, la partie orientale est en proie à une guerre interminable et qui décime des milliers d'hommes, femmes et enfants.
La situation est la même dans une partie de la province du Katanga. A deux reprises d'ailleurs, les miliciens appelés « Bakata-Katanga » ont semé la panique dans la ville de Lubumbashi. Entre-temps, Gédéon et sa clique ont repris du poil de la bête, commettent des meurtres et pillent tout sur leur passage.
Face à cette situation, les parlementaires de ces circonscriptions ne peuvent qu'être confrontés à de sérieuses difficultés de déploiement. Toutefois, au lieu de baisser les bras, ils doivent, avec le concours des autorités compétentes au niveau local, chercher les voies et moyens d'entrer en contact avec leurs électeurs.
Quelle qu'en soit la manière, l'objectif à viser est de recueillir le plus d'avis devant leur permettre de produire des rapports conséquents.
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