Thursday, May 9, 2013

L'Observateur RD Congo: Pourtant la Haute Direction fin mandat, des nominations étonnantes à la BCC !

L'Observateur RD Congo
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Pourtant la Haute Direction fin mandat, des nominations étonnantes à la BCC !
May 10th 2013, 05:58

Vendredi 10 mai 2013

Qui a machiné ce scandale de mise en place qui énerve les bonnes consciences ?

On apprend que le gouverneur de la BCC, Jean-Claude Masangu Mulongo, qui est arrivé fin mandat, a procédé à des nominations à quelques heures de son départ. Curieusement et contrairement à ses habitudes, argue-t-on, la ville haute pense que le gouverneur sortant s'est manifestement fait piéger car ces nominations officialisées en date du lundi 6 mai 2013, sont intervenues 48 heures de son départ définitif de la BCC. C'est ainsi que la ville haute se perd en conjectures : quelle est la finalité de chambardements opérés, lundi 6 mai 2013, à la Banque Centrale du Congo (BCC) ?


Dans la ville haute, ses admirateurs susurrent qu'en procédant de cette manière, J-C. Masangu a été contraint par " on ne sait qui" pour " caser certaines personnalités de façon à leur assurer un avenir merveilleux après son départ".  Ainsi, 11 cadres dont 1 à Matadi, 1 à Mbuji-Mayi, 3 à Kinshasa, se sont vus " bombardés " de grade de directeurs sans référence à la morale et à la conscience. Un autre directeur a été désigné pour exercer les fonctions de responsable adjoint de la direction provinciale de Goma. Pour ses mêmes admirateurs, recrutés majoritairement à la BCC, il s'agit des mises en place touchant plus à la morale, aux bonnes consciences et non à la loi !

Position

" Le mandat du gouverneur a pris fin le mardi 7 mai 2013. Pourquoi alors procéder à des nominations, quelques heures avant son départ ? Moralement, cela ne se justifie pas, même si les articles 29, 30 et 31c de la Loi n°005/2002 du 07 mai 2002 relative à la constitution, à l'organisation et au fonctionnement de la Banque centrale du Congo et à l'Ordonnance n°08/041 du 07 mai 2008 portant nomination du gouverneur de la Banque centrale du Congo, lui reconnaissent ces prérogatives ? Qui a induit ce technocrate en erreur afin qu'il procède à des chambardements étonnantes ?" Telle est la question que se posent certains agents de la BCC !

Les mêmes langues fourchues arguent que ces actes de nominations qui n'énervent nullement la loi, sont tout de même suspects ; tant ils revêtent un caractère qui touchent surtout à la conscience et à la morale, embastillent les esprits de ceux qui ont encore foi en l'avenir de la RDC et donnent un véritable coup de massue à la carrure des responsables de la haute direction de la BCC qui doivent avoir été induits en erreur.

Pendant ce temps, les esprits avertis insistent que la vraie restructuration est celle qui consiste à accroitre l'efficacité, par la délégation de pouvoirs et la décentralisation de la gestion, le renforcement de la coordination et du suivi des activités de proximité, ainsi que l'incitation à plus de collaboration horizontale entre organes en vue de promouvoir leur  synergie. Agir autrement à la veille du départ du gouverneur de la BCC n'est ni plus, ni moins, une démarche tendant à caser certaines personnalités. Mais certaines sources proches du Gouv' Masangu affirment que ces personnalités nommées ne sont ni ses proches, moins encore de son obédience afin qu'elles " dissimulent tel ou autre dossier ".

Pendant ce temps, dans la ville haute, ces nominations font jaser. Des langues fourchues n'en reviennent pas. Raison plausible qu'elles montent sur leurs chevaux pour dénoncer cet acte de nomination.

On rappelle que le gouverneur sortant est diplômé de l'École internationale de Genève, du Worcester Polytechnic Institute (Massachusetts) et de la Louisiana State University. Il a été nommé par Laurent-Désiré Kabila et confirmé par Joseph Kabila en 2002 et 2008. D'octobre 2007 à octobre 2008, il a présidé au nom de la République démocratique du Congo le Groupe des Vingt-quatre (G24) du Fonds monétaire international (FMI) et a défendu à cette occasion, les projets de réforme des institutions financières internationales lancées par le directeur général du Fonds, Dominique Strauss-Kahn.

En 2009, Jean-Claude Masangu Mulongo a publié aux éditions Prestige Communication (France) un livre, " Pourquoi je crois au progrès de l'Afrique ", retraçant son parcours et sa vision de l'Afrique et plus particulièrement de la République démocratique du Congo.

Serge Ngindu

 

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