Crée le 04-04-2013 11H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 04-04-2013 -11H30 PAR :ARTV NEWS
Le président Jacob Zuma prononce un discours lors d'une cérémonie en l'honneur de soldats sud-africains tués en Centrafrique, le 23 mars 2013 sur une base à Prétoria
"Nous avons pris la décision de retirer nos soldats. Nous étions en République centrafricaine sur la base d'un accord entre les deux pays", a dit M. Zuma, selon les propos rapportés par la radio et de télévision publique sud-africaine SABC, peu après un sommet extraordinaire consacré à l'avenir de la Centrafrique qui s'est achevé mercredi soir à N'Djamena.
"Notre mission était d'aider à l'entraînement des soldats. Depuis le coup d'Etat et la prise du pouvoir par les rebelles, il était clair que le gouvernement n'était plus en place", a dit M. Zuma à une équipe de la SABC ayant voyagé avec lui au Tchad pour ce sommet de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC).
Les forces sud-africaines étaient présentes en Centrafrique dans le cadre d'un accord de coopération bilatérale portant sur la formation de l'armée centrafricaine. L'Afrique du Sud avait renforcé ses effectifs en début d'année dans ce pays d'Afrique centrale où ses soldats étaient déjà présents notamment pour former une unité de protection des VIP, selon un accord de 2007.
La décision de l'Afrique du Sud de retirer ses militaires avait d'abord été annoncée mercredi soir par le président tchadien Idriss Déby à l'issue du sommet.
"Le président Zuma a décidé de retirer les forces sud-africaines qui sont à Bangui", avait dit M. Deby. Il "reste disponible à la demande de la CEEAC pour nous appuyer en envoyant des forces si cela est nécessaire", avait-il souligné.
Jacob Zuma avait fait le déplacement avec trois de ses ministres (Relations internationales et Coopération, Défense, Sécurité d'Etat), signe de l'importance de cette épineuse affaire pour l'Afrique du Sud. Au moins 13 soldats sud-africains avaient été tués le 24 mars par la rébellion qui faisait alors son entrée dans Bangui, quelques heures avant de renverser le régime de François Bozizé.
A Bangui, des sources centrafricaines, proches de la présidence et des services sécuritaires, ont affirmé que MM. Zuma et Bozizé avaient passé un "deal", avec à la clé accès d'entreprises sud-africaines à des richesses pétrolières, diamantifères et aurifères.
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