Thursday, April 11, 2013

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: Le M23 « aura son parti politique » en cas d’accord avec Kinshasa à Kampala

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Le M23 « aura son parti politique » en cas d'accord avec Kinshasa à Kampala
Apr 11th 2013, 10:37

Crée le 11-04-2013 12H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 11-04-2013 -12H40 PAR : LE POTENTIEL

 

La signature d'un accord final par le gouvernement de la RD Congo et le M23 en pourparlers à Kampala (Ouganda) depuis le 9 décembre 2012 pourrait conduire le mouvement rebelle à avoir « son parti politique ».
« Aujourd'hui, notre mouvement est un mouvement politico- militaire parce que nous n'avons pas encore trouvé un accord à Kampala. Si nous trouvons un accord, notre mouvement aura son parti politique », avait déclaré le 6 février dernier le général Sultani Makenga.

Sur la question de la « reforme de l'armée afin de créer une vraie armée », il avait indiqué à Xinhua que « tout dépend de la volonté du gouvernement de Kinshasa ».

« Notre mouvement opte pour la paix. C'est pour cela que nous nous sommes retirés de Goma et nous avons déclaré un cessez-le-feu unilatéral », avait-il expliqué, soulignant qu'il « est difficile que le M23 intègre dans l'armée nationale, parce que c'est une chose qui n'existe pas ».

La délégation de Kinshasa et celle de Bunagana (Nord-Kivu) ont repris les pourparlers lundi 8 avril à Kampala dans la perspective de la signature d'un « accord final » des pourparlers politiques consécutifs à une décision des chefs d'Etat de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL) réunis le 24 novembre 2012 dans la capitale ougandaise.

« 1.Le Gouvernement de la RDC devra écouter, évaluer et résoudre les doléances de ce dernier (M23) en tenant compte du rapport de travail déjà accompli par la CIRGL ;

2.Le M23 doit cesser d'étendre la guerre et menacer de renverser le gouvernement légitime élu de la RDC ;

3.Le M23 devra cesser toutes les activités de guerre et retirer ses forces de Goma ;

4.Le M23 doit se retirer, endéans deux jours, des positions occupées actuellement sur terrain ayant une importance tactique à une distance d'au moins 20 kilomètres de la ville de Goma », avait-ils décidé.

Le M23 négocie « dans une position délicate »

Le M23 s'étant scindé en deux ailes (Jean-Marie Runiga et Sultani Makenga) le 27 février, la question s'est posée sur l'identité de l'interlocuteur du gouvernement cpongolais à la reprise des pourparlers de Kampala.

« Cette question est levée : Kinshasa nous a informé de son intention de continuer les pourparlers avec notre groupe », avait affirmé le 3 mars Bertrand Bisimwa, le nouveau chef politique du M23, aile Sultani Makenga.

Selon l'analyste politique et internationaliste Samuel Monga, le M23 négocie dans une « position délicate » à Kampala. « Le M23, dans sa forme qui lui reste, se trouve dans une position beaucoup plus délicate. Et, pour négocier, il n'a plus de cartes en mains. Donc, il est dos au mur », a-t-il estimé dans un entretien à radio Okapi.

Bertrand Bisimwa, de l'AFDL au M23

Agé de 40 ans et natif de la ville de Bukavu (Sud-Kivu), Bertrand Bisimwa avait rejoint en 1996 l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) qui avait renversé le régime du maréchal Mobutu Sese Seko le 17 mai 1997.

Lors de la scission de l'AFDL en 1998, il devint membre du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) qui combattit tour à tour les présidents Laurent-Désiré Kabila (1998-2001) et Joseph Kabila Kabange (2001-2002).

Sept ans plus tard, il sera en 2009 aux côtés du général renégat Laurent Nkunda avant de se retrouver en avril 2012 jusqu'à ce jour avec le général autoproclamé Sultani Makenga au sein du M23 dont il a été le porte-parole aux pourparlers de Kampala, avant d'en être désigné président par le haut commandement militaire réuni le 7 mars à Bunagana (Nord-Kivu), en remplacement de Jean-Marie Runiga.

Interrogé par la presse internationale sur le déploiement de la brigade d'intervention de la Monusco chargée de « neutraliser et de désarmer les groupes armés menaçant l'autorité de l'Etat et la sécurité des civils dans l'Est de la RDC », Bertrand Bisimwa a répondu que le M23 « n'est pas concerné ».

« Notre mouvement n'est pas concerné : le M23 n'est pas une force négative. Nous sommes plutôt des partenaires de la paix. C'est pourquoi à Kampala, nos délégués sont pris en charge par le gouvernement congolais. Or on ne loge pas, on ne nourrit pas, on ne donne pas l'argent de poche aux membres d'une +force négative+ », a-t-il assuré.

En ce qui le concerne, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC Roger Meece insiste sur « l'objectif d'assurer la paix durable » de cette brigade d'intervention qui « comprendrait notamment trois bataillons d'infanterie, une compagnie d'artillerie, une force spéciale et une compagnie de reconnaissance ».

« La Brigade va ajouter une capacité complémentaire à ce que nous faisons déjà mais toujours dans le contexte de la collaboration entre les FARDC, les institutions de l'Etat et la Monusco avec l'objectif d'assurer la paix durable pour le Nord-Kivu ».

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