Sunday, April 28, 2013

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: Déploiement de la Brigade Spéciale d’intervention - Les grands défis du commandant en chef

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l'actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l'actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
portail sur l'actualité africaine,Afrique,actu, Actualité de l'Afrique et de la RDC,de l'Afrique et du Maghreb offre un journal quotidien contenant des informations sur l'actualité, la culture, l'économie, le sport, les sociétés de 56 pays africains, Congo actualités, jobs, emploi, sport, musique, culture, afrique, kinshasa , Kabila , Mobutu , tshisekedi, werrason, coopération , République Démocratique du Congo,opposition,résistance,alliance,mouvement associatif, économie,
Déploiement de la Brigade Spéciale d'intervention - Les grands défis du commandant en chef
Apr 28th 2013, 12:26

 

Crée le 28-04-2013 13H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 28-04-2013 - 13H20 PAR : LE PHARE

 


On a certes applaudi l'arrivée à Goma mardi dernier du général de Brigade, le tanzanien James MWAKIBOLWA, commandant en chef de la Brigade Spéciale d'intervention à l'Est de la République. Près de 3.000 militaires provenant de certains pays d'Afrique, dont notamment l'Afrique du Sud, la Tanzanie, la Zambie, auront comme mission principale de neutraliser les forces négatives, dont particulièrement le M23 et d'accompagner les institutions de la République pour restaurer l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue du territoire national. Une mission leur assignée par la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité de l'ONU et dont la date de sa matérialisation devrait démarrer au mois de mai prochain, a-t-on appris du Lieutenant-Colonel. Félix-Prosper BASSE, le porte-parole militaire de la MONUSCO. Des unités d'élite opérant sous la bannière de la MONUSCO seront réparties en 4 bataillons dont 2 d'infanterie t deux des commandos spéciaux de choc sans oublier les avions furtifs appelés « drones » chargés de surveiller les frontières entre la RDC et ses deux voisins turbulents de l'Est, à savoir le Rwanda et l'Ouganda.

Toujours selon cette résolution ainsi que celles du Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union Africaine et de la CIRGL, le général de Brigade James MWAKIBOLWA et son Etat-Major, vont prendre des contacts utiles en vue de prépare ce déploiement tant attendu.

Vers des affrontements entre le M23 et cette Brigade spéciale?

Seulement voilà Une chose est de déployer ces 3.000 hommes à travers la province du Nord Kivu, mais une autre est de se rassurer que ces unités spéciales vont réellement assumer leur mission de la neutralisation des éléments des forces négatives. Dès lors que le M23 est en train de procéder au recrutement forcé des jeunes-gens sur toute l'étendue du territoire sous son contrôle, selon les informations livrées le mercredi dernier par Madnodje MOUNOUBAI, ci-devant porte-parole de la MCNUSCO lors de la conférence de presse hebdomadaire. Ce mouvement politico-militaire classé parmi les forces négatives par les résolutions du sommet de l'Union Africaine tenu à Addis-Abeba en janvier dernier, ne cesse d'investir les médias périphériques pour avertir l'opinion que ses éléments ne vont pas rester les bras croisés et ils riposteront avec vigueur contre la Brigade Spéciale d'intervention. S'achemine-t-on vers des affrontements armés entre les éléments de la Brigade Spéciale d'intervention de la MONUSCO et ceux du M23? Nul ne le sait, mais les expériences vécues ailleurs et particulièrement au Congo font état des accrochages sanglants et même meurtriers entre des éléments de la force onusienne et ceux de l'armée régulière ainsi ceux groupes armés irréguliers. Manipulés à dessein par le régime au pouvoir à Kinshasa en 1961, des militaires de l'Armée Nationale du Congo (ANC) avaient massacré des contingents de l'ONUC dans la ville portuaire d'Ilebo au Kasaï avant de jeter tous les corps dans le fleuve Kasaï. Ces contingents de l'ONUC avaient comme mission du surveiller et de protéger les populations civiles non armées et surtout l'équipe des hommes politiques accompagnant P.E. LUMUMBA en route vers Kisangani pour y installer son gouvernement légal et légitime.
Vers la même époque, à Bukavu, l'on avait vécu de nombreux accrochages entre les éléments de l'ONUC et ceux de l'armée nationale, mettant la ville sous des couvre-feux incessants et répétitifs. Après l'accident d'avion survenu à Ndola, une localité située en Zambie et qui s'est soldé par la mort du Secrétaire Général de l'ONU, le suédois Dag HAMMARSKJOLD, le Conseil de Sécurité prit à la hâte une résolution permettant aux forces onusiennes stationnées au Congo de neutraliser les éléments de l'armée sécessionniste de Moïse TCHOMBE. Une guerre qui dura plus de six mois avec un bilan macabre en termes de destructions méchantes, de massacres des populations civiles, de viols, de déplacements massifs des villageois provoqués aussi bien par les hommes de l'ONUC que ceux de l'armée sécessionniste et des contingents de l'armée nationale congolaise appelée en renfort à partir de la base aérienne militaire de Kamina et des environs.
Maîtrisant parfaitement ce territoire de Rutshuru fort escarpé du Nord-Kivu encore sous leur contrôle, l'on craint que les éléments du M23 en profitent pour tendre des embuscades meurtrières aux hommes de la Brigade Spéciale de l'Intervention de la MONUSCO. Les pertes que les éléments de cette brigade risquent de subir pourraient emmener leurs Etats respectifs à les rappeler au bercail. Un risque certain sur lequel jouent l'Etat-Major militaire et la direction politique du M23 pour peser lourd sur les négociations de Kampala qui semblent battre de l'aile.

Réticences de certains Etats de la sous-région

Ce serait une lapalissade que de ne pas observer que les Etats de l'Union Africaine et surtout ceux de la CIGRL n'émettent pas sur la même longueur d'ondes en ce qui concerne le dossier de la RDC. Cela s'est constaté lors de multiples sommets tant de Kampala que d'Addis-Abeba, certains Etats ayant pris le parti de poursuivre les négociations politiques et diplomatiques entre Kinshasa, Kampala, Kigali d'une part et entre la RDC et le M23 d'autre part.
Ce n'est qu'un secret de Polichinelle : le régime de Kigali et celui de Kampala qui se battent, depuis peu pour se dédouaner des accusations des crimes de guerre et contre l'humanité que leurs armées régulières ont commis en RDC ne voient pas d'un bon oeil ce déploiement de la Brigade Spéciale d'intervention de la MONUSCO. Dès lors qu'elle va faire éclater au grand jour la vérité sur le terrain, notamment le nombre des éléments des FDLR que Kigali continue à utiliser comme fonds de commerce pour perpétuer la situation de ni paix ni guerre à l'Est de la RDC. Leur neutralisation sonnerait le glas du M23 et livrerait au Monde des preuves palpables de ce génocide qui sévit au Congo depuis l'avènement de l'AFDL. Dossier à suivre.
F.M.

You are receiving this email because you subscribed to this feed at blogtrottr.com.

If you no longer wish to receive these emails, you can unsubscribe from this feed, or manage all your subscriptions

Related Posts by Categories



0 comments:

Post a Comment

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...