Crée le 15-04-2013 06H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 15-04-2013 - 06H30 PAR : BBC AFRIQUE
Selon la Croix rouge locale, des échanges de tirs entre des jeunes et des combattants de la Séléka, ont fait au moins 17 morts samedi et dimanche.
Ces graves incidents se sont produits trois semaines après que les rebelles sont entrés dans la capitale centrafricaine et la chute du président François Bozizé au pouvoir depuis dix ans. De source hospitalière le bilan pourrait encore s'alourdir.
Les premiers échanges de tirs entre des jeunes de quartiers et des combattants de la Séléka, ont éclaté samedi dans l'après-midi non loin de l'ambassade de France.
Le calme a été restauré après que les Forces armées de la Centrafrique ont envoyé des renforts.
Un premier bilan faisait état de sept morts de part et d'autres.
Dimanche matin des coups de feu ont à nouveau retenti dans la ville.
Un mortier qui est tombé sur une église a fait trois morts.
Le pasteur a dû être amputé d'un bras
Sept autres corps ont été trouvés ailleurs.
Les habitants exaspérés par l'insécurité
Selon le correspondant pour BBC Afrique à Bangui, le problème est que beaucoup d'armes circulent dans la ville.
Les habitants des quartiers, en particulier les jeunes, sont exaspérés par les pillages qui sont imputés en grande partie aux rebelles.
Le général Moussa Dhaffane, qui fait office de porte-parole dans le nouveau gouvernement, a déclaré que les combats ont éclaté alors que les forces armées effectuaient des patrouilles dans le quartier de Boy-Rabe, considéré comme favorable au président déchu Bozizé.
Ces jeunes auraient reçu des armes lors de l'avance des rebelles vers la capitale.
Samedi Michel Djotodia, chef de la coalition rebelle qui a pris le pouvoir en Centrafrique, a élu président de la République lors de la première session du Conseil national de transition (CNT), où sont représentées toutes les composantes politiques du pays.
M. Djotodia, qui s'était autoproclamé président après la prise de Bangui le 24 mars par les rebelles du Séléka, était l'unique candidat.
Il a été élu sous les applaudissements par acclamation, sans vote.
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