Crée le 22-04-2013 06H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 22-04-2013 12H20 PAR : ARTV NEWS
GAO - Le mouvement des Arabes de l'Azawad (MAA), a pris dimanche le contrôle de la localité malienne de Ber, près de Tombouctou (nord), alors que des touaregs armés membres du mouvement islamique de l'Azawad (MIA), se sont regroupés à Kidal (nord-est), a appris l'AFP de sources militaires africaines.
© AFP/Archives Issouf Sanogo. Des insurgés islamistes dans le nord du Mali, en 2012
"Le MAA contrôle actuellement la ville de Ber après avoir chassé un groupe armé local, non identifié pour le moment", a déclaré à l'AFP, une source militaire interrogée à Tombouctou.
"Dimanche soir, un avion militaire français survolait la localité", a ajouté la même source.
"Nous avons pris la ville de Ber. Nous avons chassé une bande armée et nous contrôlons la ville depuis dimanche. Nous voulons travailler avec les Français et les Africains pour lutter contre le terrorisme, et les trafiquants de drogue", a déclaré de son côté à l'AFP, Mohamed El Maouloud Ramadane, porte parole du MAA.
Le mouvement des Arabes de l'Azawad (MAA), a été créé en juillet 2012, à partir du Front National de libération de l'Azawad, qui regroupait début avril 2012, lors de la prise des principales villes du nord du Mali, essentiellement les arabes de la région de Tombouctou.
Par ailleurs, dimanche, au moins 200 touareg armés se revendiquant du mouvement islamique de l'Azawad (MIA), une branche dissidente du groupe jihadiste Ansar Dine, se sont regroupés près de Kidal (nord-est).
"Les hommes armés du MIA se trouvent dans un camp près de Kidal depuis vendredi, a appris l'AFP de source militaire africaine locale.
"Le MIA est en train de faire une démonstration de force. Environ 200 de ses éléments armés sont entrés près de Kidal" a rapporté à l'AFP, un habitant.
Alghabass ag Intallah, dirigeant du MIA, n'a pas démenti l'information, mais ne souhaitait pas "trop parler".
"Oui les jeunes du MIA et d'autres se sont regroupés. On veut savoir si Bamako veut la paix ou pas", a-t-il déclaré à l'AFP.
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