Crée le 07-03-2013 00H15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 07-03-2013 -12H34 PAR :RADI OKAPI
Les combats qui ont opposé à Kitshanga l'armée congolaise aux miliciens de l'Alliance patriotique pour un Congo libre et souverain (APCLS) ont perturbé le processus d'intégration de ces miliciens et des Maï Maï Nyatura au sein des FARDC ont déploré, jeudi 7 mars, les notables de Masisi au Nord-Kivu. Selon eux, le processus d'intégration de ces miliciens a été enclenché depuis le 11 août 2012.
Selon les notables de Masisi, l'un des sites qui devrait accueillir les éléments de l'APCLS a été installé à Kitshanga, situé entre le territoire de Rutshuru et de Masisi. Cette cité a été le théâtre des affrontements qui ont opposé les FARDC aux miliciens de l'APCLS du mardi 26 février au mardi 5 mars.
Ces combats ont fait quatre-vingt morts, des centaines de blessées, et près de cent mille déplacés, ont affirmé des sources humanitaires.
Les notables de Masisis n'attribuent pas la responsabilité de ces combats aux deux belligérants. Ils pensent que ces affrontements sont dus aux conflits ethniques attisés par certains politiciens.
Revenant sur la genèse des combats de ces derniers jours entre les FARDC et l'APCLS, le porte-parole militaire de la Monusco, le lieutenant colonel Félix Prosper Basse explique que « dans cette partie du Masisi, il y a énormément des problèmes interethniques ».
« Le 26 février, un natif de Kitshanga qui travaillait dans une famille Tutsi a été tué. Le même jour, un militaire Tutsi du régiment FARDC déployé là bas a aussi été tué. Et c'est ça qui a provoqué toute cette flambée de violence que nous avons enregistrée depuis une semaine », a déclaré le lieutenant colonel Félix Basse, au cours de la conférence hebdomadaire de la Monusco du mercredi 6 mars à Kinshasa.
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