Crée le 07-03-2013 00H15 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 07-03-2013 -22H00 PAR :RADI OKAPI
Le directeur de publication du journal « La Colombe », Joachim Diana, a raconté, jeudi 7 mars, sa condition de détention à la prison centrale de Makala, lors de sa présentation à la presse par les ONG Freedom for journalist et l'Association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ). Il a obtenu une liberté provisoire lundi 4 mars, après avoir été incarcéré à la prison depuis mercredi 13 février.
Dans son témoignage, il raconte que le cachot dans lequel il a été détenu était « sale et petit » et qu'il a enduré de rester débout pendant quelques heures.
« On m'a amené au cachot. Tellement que c'était sale, j'ai dit que je vais essayer mon endurance à rester débout jusque demain matin. Il était 17 heures. J'étais obligé de me pencher contre le mur. On est venu me sortir vers 19 heures. Je suis finalement sorti du cachot vers 21 heures et on a dit à l'inspecteur qui m'avait incarcéré que ce monsieur doit dormir chez lui au mois de février », a déclaré Joachim Diana.
Le directeur de publication a été condamné en décembre 2012 par le Tribunal de paix de Gombe à six mois de prison et au paiement d'une amende de vingt mille dollars américains pour « imputations dommageables » à l'endroit d'un hôpital chinois sur lequel il avait enquêté.
Joachim Diana qualifie son arrestation d'enlèvement.
« C'était une sorte d'otage. J'étais déjà incapable de me tenir débout pendant 10 minutes parce que j'avais mal à la colonne vertébrale. Le lit dans lequel nuis dormions était très petit et nous ne pouvions pas faire même un petit mouvement. C'était dans un petit couloir », a-t-il ajouté.
Après sa liberté provisoire, le procès en appel sur l'instruction du journaliste Joachim Diana s'ouvre vendredi 8 mars.
Me Hubert Sang-Mpam Kabwey, l'avocat de Joachim Diana se dit soulagé et attend le début du procès en appel.
« C'est un énorme soulagement », confie l'avocat, affirmant que son client n'a pas bénéficié « d'un procès équitable au premier degré n'ayant pas été assisté par un conseil ».
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