Crée le 15-03-2013 01H05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 15-03-2013 - 01H10 PAR : ARTV NEWS - RADIOOKAPI
Un milicien Maï Maï. ( Photo : AFP ) |
Environ deux cent personnes de différentes couches sociales prennent part au dialogue social sur la sécurité qui s'est ouvert, ce jeudi 14 mars, dans la ville de Beni au Nord-Kivu. Aucun groupe armé ne prend part à ces assises convoquées par le gouverneur Julien Paluku. Cette rencontre de deux jours a pour but d'échanger sur les problèmes sécuritaires dans la région, afin de proposer des solutions pour le rétablissement de la paix.
La veille de l'ouverture, le gouverneur Paluku avait invité les groupes armés à participer à cette rencontre pour exprimer leurs revendications, que personne n'allait être arrêté.
Les différentes communautés présentes à ce dialogue ont dénoncé « l'irresponsabilité » du gouvernement central dans la sécurisation du Nord-Kivu.
La communauté Nande, par exemple, a demandé au gouvernent congolais d'inciter l'état ougandais à dialoguer avec les rebelles des ADF/Nalu pour mettre fin à l'activisme de ce groupe armé dans le territoire de Beni.
Samedi 9 mars, les populations civiles de Nzuma et Matiba dans la ville de Beni avaient fui leurs villages pour se réfugier dans le village voisin de Mangoko, situé à 7 kilomètres au Sud-Est de la ville. elles craignaient la recrudescence des cas d'enlèvements enregistrés dans la ville depuis le début de l'année par des rebelles de l'ADF/Nalu.
De leur côté, les Mbuba ont dénoncé la création des groupes armés par certains politiciens congolais, sans les citer.
Ils appellent à la construction des casernes des militaires, au paiement de leurs soldes et à la traque de tous les groupes armés actifs dans les villages et localités du territoire de Beni.
Les représentants des jeunes ont demandé la création de l'emploi pour que ces derniers ne soient plus tentés d'adhérer à des groupes armés.
L'Eglise du Christ au Congo (ECC) a proposé la création d'un comité vérité et réconciliation. Elle a également souhaité le lancement d'un processus de désarmement volontaire des groupes armes dans la ville et territoire de Beni.
Le représentant des députés présent à ces assises a, quant à lui, appelé le gouvernement central à prendre en compte les résolutions qui seront issues de ce dialogue social.
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