Crée le 04-03-2013 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 04-03-2013 -12H15PAR : FORUM DES AS
L'Unicef, en partenariat avec DFID, a clôturé le 27 février dernier dans la salle Isidore Bakandja du centre Caritas dans la commune de la Gombe, l'atelier de validation du rapport de l'étude sur les enfants et adolescents en dehors de l'école en RDC. Mme Barbara Bentein, représentante de l'Unicef en RDC a, dans son mot de circonstance, indiqué qu'en se référant audit rapport, plus de la moitié des enfants congolais commence l'école trop tard à cause d'une offre éducative inadéquate due, entre autres, à la longue distance entre certains ménages et l'école ainsi que l'insécurité.
La même enquête souligne que des enfants ayant l'âge de l'école primaire (6-11ans) représentent le plus grand nombre d'enfants qui sont hors du système scolaire. Dans ce lot, les fiches représentent plus de la moitié, soit 53%.
L'étude révèle aussi que l'exclusion touche plus les enfants du milieu rural (33,4%) que les citadins (20%), ceux issus des provinces à forte production minière (Katanga avec 1.334.876) enfants de dehors de l'école et ceux des provinces où les conflits sont récurrents (Province orientale 1.039.858, Nord Kivu 994.366 et Equateur 726.194) que les enfants des autres provinces. L'étude révèle également que le gros du lot des enfants en dehors de l'école provient des ménages les plus pauvres et des ménages où les chefs sont analphabètes.
C'est pourquoi, en vue de répondre à l'impérieuse exigence des enfants exclus et assurer le plein exercice de leur droit à l'éducation, Mme Barbara Bentein pense qu'il faut notamment repenser les politiques et stratégies éducatives en s'assurant que les dimensions équité et protection sociale sont prises en compte. Il s'agit aussi de maintenir les efforts de mobilisation pour l'inscription à temps de tous les enfants , filles et garçons, tout en réfléchissant sur la possibilité de mettre en place des classes 0 dans les écoles primaires pour les enfants de 5 ans et adopter un système flexible et inclusif qui puisse accueillir les enfants en dehors de l'école à partir des ressources humaines et infrastructurelles existantes. Et Mme Bentein d'ajouter : " Notre grand souhait est que les résultats de cette étude, à l'instar des différentes et louables actions déjà entreprises par le Gouvernement pour augmenter le budget de l'EPSP et renforcer l'efficacité de l'utilisation des ressources existantes à travers des contrats de performances des acteurs clés du Gouvernement, puissent contribuer à la concrétisation de la scolarisation universelle pour tous les enfants, conformément aux engagements souscrits par la RDC vis-à-vis de l'initiative Education pour tous (EPT) et des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) ".
Présent à cette cérémonie de clôture, le ministre de l'Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), Maker Mwangu, a informé les participants à cet atelier que le Gouvernement congolais vient d'octroyer 20 milliards de Francs congolais à l'EPSP. Cela pour accroître l'accès à l'école de tous les enfants congolais, filles et garçons en âge d'être scolarisés. Cette somme est destinée, a-t-il souligné, à appuyer la construction des infrastructures scolaires de la RDC. Alfrded LUKAMBIL
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