Crée le 01-03-2013 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 01-03-2013 -14H35PAR : ARTV-NEWS
Le nouveau Premier ministre d'opposition Nicolas Tiangaye (g) le 17 janvier 2013 à Bangui
Le "Séléka (...) ne se retrouve pas dans ce nouveau gouvernement national de transition", déclare ce communiqué, qui réclame le respect des accords de paix de Libreville signés le 11 janvier.
Le Séléka accuse notamment le président François Bozizé d'avoir mis en place un "shadow cabinet" (cabinet de l'ombre), dans lequel les ministres issus de l'opposition et de la rébellion sont flanqués de ministres délégués proches du pouvoir.
La Premier ministre n'est pas non plus épargné par le communiqué qui le qualifie de "chef de gouvernement faible et malléable".
"Le Président Bozizé a imposé (le gouvernement) au Premier Ministre Tiangaye, pourtant assuré du fort soutien de Séléka, qui n'a pas pu lui résister ou s'imposer", affirme le Séléka, pour qui "le peuple a besoin d'un leadership fort".
Par ailleurs, les rebelles continuent d'exiger la libération des prisonniers politiques et le départ des troupes étrangères, en particulier sud-africaines.
Mi-décembre, le Séléka avait pris les armes contre le régime du président Bozizé, menaçant la capitale Bangui. Après avoir signé un accord de paix le 11 janvier à Libreville, il a accepté de participer à un gouvernement d'union nationale.
Le premier ministre Tiangaye, dont la nomination a été soutenue par le Séléka, est chargé de conduire la transition vers la paix et la tenue d'élections législatives d'ici un an.
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