Crée le 01-03-2013 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 01-03-2013 -09H15PAR : ARTV NEWS
Trente-six personnes dont 10 civils ont été tuées dans des combats qui opposent depuis deux jours des soldats congolais et un groupe armé au Nord-Kivu (est de la République démocratique du Congo), a indiqué jeudi l'ONU.
© AFP/Archives Walter Astrada. Des soldats congolais, le 29 janvier 2009 dans la province du Nord-Kivu
Trois à quatre mille civils ont trouvé refuge "autour de la base de la Monusco" (Mission de l'ONU en RDC) à Kitchanga, proche des combats, et "la situation reste tendue" dans cette zone, a ajouté Eduardo del Buey, porte-parole adjoint de l'ONU.
Il n'a pas été en mesure de dire si les civils se trouvaient dans l'enceinte de la base mais a rappelé que le mandat de la Monusco était de "protéger les civils".
Les combats opposent l'armée gouvernementale à des membres de l'Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (ACLS).
"La Monusco surveille de près la zone, en particulier avec ses hélicoptères de combat", a indiqué le porte-parole.
L'ONU avait fait état mercredi d'un blessé dans les rangs de la Monusco, indiquant que son état de santé était "stable".
Ces affrontements se produisent quelques jours après la signature, dimanche dernier à Addis Abeba, par onze pays de la région et sous l'égide de l'ONU, d'un accord-cadre censé améliorer la sécurité dans l'est de la RDC, une région riche en minerais et en proie à des rébellions depuis deux décennies.
La mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco), forte de 17.000 hommes, a été critiquée pour n'avoir pas pu mettre fin aux violences au Nord-Kivu, notamment lors de la prise de Goma l'an dernier par les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23). Le M23 s'est retiré ensuite de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, mais reste actif dans la région.
Depuis, l'ONU étudie les moyens de renforcer la Monusco, en particulier en créant en son sein une "brigade d'intervention" de 2.500 hommes.
Dans un rapport adressé mercredi au Conseil de sécurité, le secrétaire géneral de l'ONU Ban Ki-moon indique que cette future brigade "mènera des opérations offensives ciblées", par elle-même ou aux côtés de l'armée congolaise, et qu'elle devrait disposer d'hélicoptères d'attaque et de transport supplémentaires.
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